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Essai Daelim Steezer 125 : successeur du S2

Dans Moto / Nouveauté

Damien Lachaize

Essai Daelim Steezer 125 : successeur du S2

Eternel outsider ? peut-être, manque de légitimité ? certainement pas et halte aux préjugés, le constructeur asiatique Daelim n'a certes, pas la même ''aura'' que la plupart des acteurs taïwanais mais la marque native de Corée du Sud a su puiser dans ses racines et son histoire pour briller dans le monde de l'automobile et du deux-roues. Outre la présence d'un département quatre roues, le groupe a mis dans le passé tout son savoir faire au service de Honda avec la fabrication de moteur spécialement développé pour la firme ailée. Aujourd'hui, Daelim monte en puissance avec le renouvellement de sa gamme de scooters. L'arrivée du Stezer 125 traduit un changement de politique stratégique logique de la part de la marque sur un marché du scooter difficile malgré une embellie observée ces derniers temps.


Décliné en deux versions standard et S (notre modèle d'essai), le Steezer 125 se positionne comme le digne successeur du S2 dont la brillante carrière s'achève après dix ans de bons et loyaux services. En parallèle, et selon nos indiscrétions, le Steezer pourrait être amené à remplacer le S3 dans le courant de l'exercice 2016. Une décision qui confirmerait les ambitions du constructeur coréen de renouveler intégralement son offre amorcée il y a quelques mois avec le lancement de l'Aroma, remplaçant du Besbi sur le segment néo-rétro. Disponible depuis le mois d'octobre dans le réseau, le Steezer S est proposé en deux coloris noir et gris, le jaune apposé sur notre version d'essai ne sera pas distribué en France.


Essai Daelim Steezer 125 : successeur du S2


La société DIP, localisée à Marseille, importe les produits Daelim depuis 2005. Dix ans que le constructeur coréen tente de se frayer un chemin parmi la rudesse du marché GT, devenu ultra-concurrentiel en France. Si le travail de développement s'effectue au sein du bureau d'étude basé à Séoul, la production et l'assemblage se font à Changwon, petite cité localisée à quelques kilomètres de la capitale sud-coréenne. De prime abord, le Steezer S jouit d'une qualité de fabrication soignée et rigoureuse, certes, quelques petits détails de finition restent encore à améliorer, mais il est clair que l'arrivée de ce scooter semble donner un nouveau souffle à la marque. Les lignes demeurent bien proportionnées et anguleuses notamment dans sa partie postérieure : aucun doute possible, il s'agit bien d'un produit Daelim et que l'on aime ou pas, le Steezer ne laisse pas indifférent. Le bloc optique avant distille un style conventionnel, tandis que le bloc phare arrière allie originalité et modernité. De plus, les feux utilisent également la technologie à Led.


Essai Daelim Steezer 125 : successeur du S2


En terme d'équipement, le constructeur asiatique ne s'est pas montré avare : on retrouve avec plaisir la fameuse Smart Key si chère à la marque (déjà disponible sur le S3), cet instrument parme de déverrouiller le contacteur dans un rayon d'un mètre. Il suffit alors de tourner le contacteur pour débloquer la direction, libérer le bouchon de réservoir d'essence, démarrer le moteur ou de pouvoir actionner le bouton pour ouvrir le coffre sous la selle. La finition des comodos s'avère extrêmement correcte et l'utilisateur peut compter sur des warning et un coupe-contact. Le dernier-né de la gamme propose deux béquilles (latérale et centrale) pour le stationnement, mais cette dernière manque d'onctuosité lors de son déploiement. De son côté, le tableau de bord fédère une instrumentation simple mais complète : ainsi, trône sous les yeux du pilote un compteur de vitesse à aiguille en plus d'un pavé LCD sur lequel est inscrit l'horloge, un odomètre, un totalisateur partiel et une jauge à essence à segmentation. Le passager profite de série d'un dosseret de selle et d'une paire de repose-pieds escamotables. Au chapitre des rangements, la version S s'en sort plutôt bien pour la catégorie : en effet, le tablier intègre une boite à gants fermant à clé où se niche une prise 12V, celle-ci s révèle bien utile pour la recharge d'un smartphone. La batterie migre sous le ponton central, ce qui se traduit par un coffre plus spacieux où la superficie totale peut accueillir deux casques jets. Eclairé mais non moquetté , il recense une deuxième prise 12V. Enfin, le bouchon de réservoir d'essence (9,6 litres) est placé sur le côté gauche à l'instar des productions asiatiques d'antan : pratique grâce à une ouverture électrique, il faudra se méfier du reflux éventuel lors des phases de ravitaillement.


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