En Formule 1, Red Bull n'a plus d'ailes
Accablé par les sanctions à l’occasion du dernier Grand Prix du Mexique, Max verstappen n’a plus gagné depuis dix courses. Surtout, l’écurie Red Bull s’est fait dépasser par Ferrari après McLaren. La fin d’une belle période de domination se profile après deux années de titres.
La monoplace de Max Verstappen au Grand Prix du Mexique 2024. Crédit photo MaxPPP.
Le Grand Prix du Mexique 2024 de Formule 1 a accouché d’un résultat surprenant avec un très beau doublé de la Scuderia Ferrari, victorieuse grâce à Carlos Sainz devant Charles Leclerc et Lando Norris intercalé entre les deux. Second, l’Anglais a repris quelques points importants sur Max Verstappen après ses lourdes pénalités infligées pour des manœuvres de défense jugées trop agressives sur lui qui l’ont rejeté à la sixième place finale. Avec 47 points d’avance à seulement quatre courses de la fin de saison, le triple champion du monde néerlandais conserve tout de même une avance confortable et devrait décrocher une quatrième couronne cette année sauf coup de théâtre.
Celle de Red Bull, en revanche, paraît de moins en moins probable. Déjà dépassée au championnat des écuries par McLaren depuis deux épreuves, l’équipe de la « boisson qui donne des ailes » s’est aussi fait passer par la Scuderia Ferrari. Les Italiens menacent même les Anglais avec 537 points contre 566 à McLaren et 512 points pour Red Bull. Compte tenu du niveau actuel de la monoplace de Max Verstappen et Sergio Perez, mais aussi des performances modestes de ce dernier, il y a de fortes chances pour que Red Bull ne parvienne pas à garder son titre constructeur en 2024.
La fin d’une ère ?
Après une bataille magnifique en 2021 au terme de laquelle Mercedes avait été titrée chez les constructeurs, Red Bull a dominé outrageusement le classement des écuries en 2022 et 2023. Max Verstappen doit son salut au championnat pilotes à un début de saison 2024 parfait alors que les McLaren et les Ferrari n’étaient pas au niveau actuel, mais Red Bull semble au crépuscule de sa période de domination de l’ère des monoplaces à fort effet de sol. La précédente, celle au début de la précédente décennie avec un moteur Renault, avait duré quatre saisons (2010-2013). Après, c’est Mercedes qui avait tout raflé avec l'arrivée des moteurs hybrides à turbo…
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