Elon Musk découvre les syndicats et règle le problème à sa façon
En quelques années, Tesla est devenue un acteur incontournable du monde de l'automobile grâce à ses véhicules électriques. Mais ce passage de la simple start-up au géant ne s'est pas fait sans aléas, bien au contraire. Le fantasque patron n'en a pas fini et doit faire face aujourd'hui à l'émergence de syndicats. Et sa réponse est pour le moins musclée.
Même si beaucoup de personnes que les Français sont les champions du monde de la manifestation et de la grève, ce ne sont pas les seuls. Ainsi, le mécontentement monte chez les salariés de l'usine Tesla de Buffalo dans l'État de New York. Certains d'entre eux, qui travaillent au service de données et interprétation du logiciel Autopilot, ont envoyé un courrier à leur patron afin de dénoncer leurs conditions de travail et de réclamer une meilleure sécurité. Selon eux, leurs ordinateurs sont surveillés et que toutes leurs tâches sont comptabilisées afin de déterminer combien de temps ils mettent à les faire, ce qui les conduirait par exemple à ne pas prendre de pause.
Fort de ce constat, ils ont expliqué dans cette lettre leur volonté de former un syndicat, ce qui serait une grande première chez le constructeur automobile. Et le moins que l'on puisse dire c'est que cette décision n'a pas été du goût d'Elon Musk. Très peu de temps après, une dizaine de ses salariés ont eu la désagréable surprise de se faire licencier sans aucune justification particulière. Une réaction épidermique mais pas surprenante de la part du chef d'entreprise qui s'était déclaré farouchement opposé aux syndicats dès 2018 où il avait signalé dans un tweet que tous les salariés rejoignant un syndicat se verraient priver de leur stock-option.
Tesla apparaît comme l'un des derniers bastions anti-syndicats puisque d'autres marques comme Amazon, Apple ou Starbucks ont finalement accepté leur présence.
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