Dieselgate : le patron de Fiat Chrysler est blasé
Heureux sont les ignorants dit-on et dans le cas de l’industrie automobile, on se persuade qu’il en était mieux ainsi avant. Avant quoi ? Le « dieselgate » bien sûr qui a porté un coup à la crédibilité de cet univers jusque-là libre comme l’air. Mais maintenant qu’on les identifie comme des pollueurs, l’atmosphère a changé. Volkswagen a lui seul a ébranlé un édifice que l’on croirait reposer sur du sable. Le spleen gagne des dirigeants qui intéressent la justice. Le patron du groupe Fiat Chrysler a même le moral à zéro.

C’est du moins ce qui semble ressortir d’un commentaire étonnant de sincérité. Et de naïveté tant il montre à quel point jusque-là, on vivait heureux en vivant caché : « la question Volkswagen a soulevé un problème qu’historiquement il n’y avait jamais eu, et maintenant nous en payons les conséquences » a déclaré Sergio Marchionne.
Pas mal, mais il poursuit : « Ségolène Royal avait indiqué que le but de la commission d’enquête était de faire toute la transparence sur les pratiques de l’industrie automobile et restaurer la confiance des consommateurs. C’est tout le contraire qui a eu lieu ».
Le même termine, en faisant une sorte d’aveu : « les règles mal faites, qui sont ensuite interprétées d’une manière différente dans chaque pays, sont la solution la plus mauvaise qui pouvait être inventée ». Tout est dit. À cette aune, tout le monde passera donc à la moulinette. On rappellera que chez Fiat Chrysler, on aurait été carrément dispensé de certains tests en Italie. Volkswagen n’aura effectivement été qu’un début.
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