Dieselgate : des perquisitions chez Opel
Dans le cadre d'une enquête pénale sur les émissions polluantes de modèles à moteur diesel, des perquisitions ont été menées chez Opel.
Opel est toujours dans le viseur de la justice allemande. Ce lundi (15 octobre), des perquisitions ont été menées dans les locaux de la marque, une information d'abord révélée par le quotidien allemand Bild puis confirmée par la marque dans un court communiqué de presse.
Le constructeur a précisé que les enquêteurs sont venus sur ses sites de Rüsselsheim et Kaiserslautern, en Allemagne. Il a indiqué qu'il compte coopérer pleinement avec les autorités allemandes et a rappelé une fois de plus, droit dans ses bottes, que ses véhicules sont en conformité avec la réglementation.
Selon les infos relayées par Reuters, les enquêteurs veulent savoir si un logiciel de gestion des gaz d'échappement a été monté sur des modèles à moteur diesel homologués avec la norme Euro 6d. Les véhicules concernés sont les Insignia, Zafira et Cascada. Cela représenterait 95 000 modèles. Ces autos ne sont pas encore équipées de mécaniques PSA, mais le groupe français se retrouve forcément impacté vu qu'Opel en fait partie depuis un an.
On se souvient que le Zafira avait été pointé du doigt lors des tests menés par la commission Royal dans la foulée de l'éclatement du Dieselgate Volkswagen (fin 2015), pour des rejets d'oxydes d'azote en conditions réelles nettement supérieurs à la norme du test d'homologation.
Mais Opel a échappé à une enquête en France. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avait jugé qu'il n'y avait pas matière à transmettre son rapport à la justice, alors que cela a été le cas pour Fiat, Renault, Peugeot et Volkswagen, pour lesquels des informations judiciaires pour tromperie présumée ont été ouvertes depuis.
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