2. Dacia Jogger (2022) - Sur route : dans la veine des Sandero et Duster
Du côté des motorisations, on note l’absence de moteur diesel. C’est dommage, surtout pour ce type de véhicule familial mais chez Dacia, on mise sur le GPL pour contenter les rouleurs. Une offre qui se défend en offrant un coût au kilomètre proche, une autonomie énorme proche des 1 400 km, une vignette Crit’Air 1 et l’absence de malus écologique. Enfin et surtout elle est vendue au même prix que le trois cylindres essence, 1.0 TCe de 110 ch de notre essai, la seconde motorisation disponible au lancement.
En 2023, une version hybride viendra compléter l’offre. Le Jogger sera ainsi le premier modèle Dacia à bénéficier de la technologie hybride. Dacia reprendra la technologie E-Tech des Renault Clio et Captur, rendu possible grâce à sa nouvelle plateforme. Il s’agit d’une association entre un moteur 1.6 L et deux moteurs électriques (un « e-moteur » et un démarreur haute tension) et d’une boîte de vitesses multimodes à crabots sans embrayage. L’ensemble lui permettra de rouler jusqu’à 80 % du temps en électrique.
Dacia met en avant le poids contenu de son Jogger (1 200 kg environ pour notre version d’essai) et les normes gouvernementales pour expliquer son choix d’implanter un 3 cylindres essence. Malgré notre appréhension de départ quant à la fébrilité de cet attelage nous sommes finalement convaincus. Le 3 cylindres plein de peps, exploite son couple maxi (200 Nm) très tôt pour offrir du peps en ville et sur route dans les plages d’utilisation les plus exploitées au quotidien. Sur autoroute vous n’aurez guerre de difficulté à rouler aux vitesses légales et à reprendre bas pour dépasser.
En contrepartie, il vous faudra passer régulièrement à la pompe car ce moteur consomme en moyenne 7 l/100 km en usage mixte. Voilà pourquoi l’on vous recommande de vous orienter vers le GPL. Les adeptes de la boîte automatique devront quant à eux patienter jusqu’à l’arrivée de la motorisation hybride (plus chère) car toutes les offres actuelles sont exclusivement proposées avec une boîte manuelle à 6 rapports.
A la conduite, le Jogger est dans la veine de la Logan MCV mais en bien plus moderne car il étrenne une plateforme récente, celle de la nouvelle Sandero. On y perd en souplesse d’amortissement mais on y gagne en maintien. Là où la MCV absorbait les dos d’âne ou les nids de poule comme du chewing-gum, ici le conducteur ressentira davantage les irrégularités, surtout à basse vitesse.
En contrepartie le comportement s’avère plus précis et le roulis est bien gommé malgré la prise de hauteur (garde au sol de 20 cm). Dans l’ensemble le niveau de confort est bon. On peut certes pinailler sur l’insonorisation passable à haute vitesse mais à ce niveau de prix ce serait mesquin. Le Jogger s’avère un bon compagnon du quotidien facile à manier en ville malgré son empattement qui frôle les 3 mètres.
En revanche pour ce qui est du côté « outdoor » il est purement esthétique car le Jogger reste une traction pure et il n’est pas question pour des raisons de coût et de demande d’y implanter une transmission intégrale. Toutefois, Dacia réfléchit à une aide à la motricité à la façon de Peugeot pour les conditions difficiles vraisemblablement associée à des pneumatiques 4 saisons.
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