Contrôle technique : le test anti-pollution renforcé débute en France
Voilà une petite révolution qui ne fait pour l'instant ni plaisir aux automobilistes, ni aux responsables de centres techniques qui vont devoir investir pour se mettre à jour. Le gouvernement a en effet mis en place une phase de test dans certains centres de contrôle technique pour tester le nouveau protocole anti-pollution qui intègre désormais oxydes d'azote et cinq autres gaz. La mise en place définitive dans tout l'Hexagone est prévue pour 2019.
Le contrôle technique actuel ne tient compte que de deux données majeur en ce qui concerne la pollution : le monoxyde de carbone, qui n'est pas soumis à contre-visite, et le lambda des gaz d'échappements, valeur qui est, elle, soumise à contre-visite. Même si certains vieux véhicules ne parviennent plus à passer ce cap, le contrôle technique actuel et l'anti-pollution restent plutôt relativement peu sévère en comparaison d'autres pays comme la Suisse où le "CT" est une vraie petite inspection.
Les choses vont cependant changer puisque le gouvernement met en place cette année une phase de test pour le nouveau test anti-pollution qui intègrera l'ensemble des gaz, dont les oxydes d'azote (nouveauté), ces fameux "NOx", qui occupent l'actualité ces derniers temps avec l'affaire du scandale Volkswagen, mais aussi les particules fines : "pour les véhicules essence, qui subissaient déjà le contrôle des 4 gaz (monoxyde de carbone, hydrocarbures imbrûlés, dioxyde de carbone et oxygène), les NOx et les particules seront désormais vérifiés. Les voitures diesel, dont on mesurait déjà l'opacité, subiront désormais le contrôle des 5 gaz".
Il n'y aura désormais plus différence entre diesel et essence au contrôle technique, puisque le diesel profitait jusqu'ici d'un test anti-pollution très léger ne comprenant que l'opacité. Une différence décriée par la Fédération nationale des artisans de l’automobile (FNAA) qui explique que seulement 2 % des diesels sont recalés, alors que "70 % des véhicules diesel qui passaient le contrôle d’opacité des émissions polluaient cependant".
Les premiers centres ont déjà été retenus et Securitest propose même aux personnes qui le désirent de se rendre dans un de ces centres pour passer un nouveau contrôle technique, qui sera du coup gratuit durant la phase d'essai et qui n'aura aucun impact sur le vrai contrôle technique.
La mise en place définitive de l'anti-pollution nouvelle génération est prévue pour 2019 en France.
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