Commentaires - Cizeta-Moroder V16T : la supercar boule à facettes

Très zimpolli de ma part, mais j'assume: Elle est très laide, surtout sur le côté!

De plus, un appel de phare et tu vides ta batterie...

Pas plus moche qu’une Lamborghini actuelle...

Les photos choisies dans l'article ne la mette pas en valeur. Pour l'avoir vu au salon de Genève, avec les phares fermés, la ligne est impressionnante et belle. Une sacrée bestiole ! A côté, une Lamborghini Diablo paraissait bien fade...

Si l'on fait abstraction de la partie arriere rallongee ppur y loger le monstrueux moteur, le design est pas mal et on retrouve meme des similitudes avec certaines supercars plus recentes.

Je la trouve pas si moche.

C'est sur que la partie arrière est trop longue par rapport à la partie avant.

La cascade de petits feux est maladroit.

Ça fait très années 80 quand même.

Elle me fait penser à une voiture du jeu vidéo GTA

En parlant de jeux vidéo, je l'ai découverte dans un autre "GT".

Dans Gran Turismo 4

https://gran-turismo.fandom.com/wiki/Cizeta_V16T_%2794

Je me rappelle d'une voiture facile à conduire et incroyablement performante.

C'est amusant de retrouver entre les phares empilés verticalement et ceux alignés horizontalement des bandeaux regroupant des clignotants, feux de position et antibrouillards d'origine... Porsche !

Même si c'est évidemment courant sur ces voitures construites en trop petites séries pour rentabiliser l'industrialisation de ces éléments spécifiquement pour elles. Voir les Alpine A610, Venturi ou Berlinette Échappement. Ou bien, coïncidence cocasse s'il en est, la version finale de la Diablo qui a reçu à la place de cette cascade de phares puis des feux escamotables de série des projecteurs de Nissan 300 ZX avec une paupière comme c'était la mode à l'époque dans le tuning pour masquer la marque gravée dans le verre.

Même si ca avait progressivement disparu dans l'ère thermique (ticket d'entrée de plus en plus important et Everest de normes / homologations impossible à gravir), on assiste à un retour de ces constructeurs éphémères, au business model plus ou moins foireux et à la gestion plus ou moins calamiteuse avec l'ère de l'électrique.

Un "orni", à la motorisation inhabituelle et au design déformé par la contrainte technique.