Comment le gouvernement français prépare la voiture autonome
Alors que la technologie de la voiture autonome poursuit son développement, le gouvernement français prépare le cadre pour permettre son déploiement dans le pays.
Les voitures autonomes n’existent pas encore et, comme nous l’avons vu il y a encore quelques heures, elles pourraient poser de nouveaux défis en matière de consommation d’énergie selon leurs usages. Mais elles arrivent. Aux Etats-Unis et en Chine, certaines sociétés utilisent déjà des voitures à conduite autonome pour déplacer des passagers à la façon de taxis. Cette pratique reste pour l’instant rare et expérimentale, mais tous les principaux acteurs de la mobilité planchent actuellement sur la généralisation de cette technologie.
Le gouvernement français aussi s’y prépare. Vendredi dernier, le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires a publié un nouveau communiqué officiel sur les véhicules automatisés. Il veut fixer un cadre pour soutenir entre 2023 et 2025 le développement de ces véhicules à conduite autonome et adapter les infrastructures du pays à son fonctionnement.
« Quatre actions prioritaires pour la période 2023-2025 »
Le but est avant tout de fixer un cadre légal au fonctionnement des voitures autonomes et de préparer le terrain à ces futurs véhicules automatisés et connectés. Pour cela, le gouvernement veut « accompagner les collectivités locales et les opérateurs dans le déploiement de services aux voyageurs », « Prioriser et coordonner les déploiements en matière de systèmes de connectivité et d’échanges de données », « finaliser le cadre juridique relatif au fret et à la logistique automatisés » et « Financer des projets d’investissement dans l’offre industrielle de mobilité routière automatisée », notamment en mobilisant des crédits européens. Ces investissements seront sans doute nécessaires pour les pionniers du secteur : il y a quelques jours, la société française Navya développant des navettes à conduite autonome a annoncé son dépôt de bilan. Même si les grands groupes aux moyens généreux comme Stellantis et Renault travaillent eux aussi sur le sujet, la nouvelle filière française des voitures autonomes a sans doute besoin d’aide financière.
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