Carlos Tavares : 23 petits millions de rémunération en 2024
L' ex-directeur général du groupe Stellantis va toucher une rémunération de 23 millions d'euros pour l'exercice 2024. Un salaire en baisse de 37 % en raison des mauvais réultats du groupe.
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Beaucoup de millions, mais bien loin de la cinquantaine, voire de la centaine annoncée. Pour l’année 2024, la rémunération de Carlos Tavares, débarqué de son poste de directeur général de Stellantis le 1er décembre dernier, atteint 23,1 millions d’euros. Un salaire en baisse de 37 % par rapport au 36,5 patates récoltées lors de l’exercice 2023.
Une indemnité et des primes
L’ancien dirigeant de Stellantis doit percevoir une indemnité de départ de 2 millions d'euros. Somme à laquelle s’ajoutent un peu plus 20,5 millions d’euros de primes diverses. Dont « 10 millions d’euros au titre d’un bonus dans l’atteinte d’une étape de transformation de l’entreprise » correspondant essentiellement à la réussite de l’électrification des marques.
À cela s’ajoute une autre bonification de plus de « 10,5 millions d’euros représentant le reste de la charge des primes long terme, réglé en action de la société » et 500 000 € de « prestations de retraite » précise le groupe Stellantis dans son rapport annuel.
Entre 2021 et 2024, Carlos Tavares à la tête de Stellantis aurait touché des émoluments supérieurs à 100 millions d’euros.
Nouveau PDG et restructuration en vue
Mercredi, le groupe automobile a présenté des résultats annuels en berne. En 2024, le bénéfice net de l’entreprise recule de 70 % (5,5 milliards €) et la marge opérationnelle tombe à 5,5 %. Et sur les 12 derniers mois, le cours de l’action Stellantis a plongé d'environ 50 %. Charge au (à la) futur dirigeant(e) de redresser la barre.
John Elkann, président de Stellantis, à la baguette dans la quête d'un futur patron a déclaré mercredi avoir « d’excellents candidats, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur ». Son nom sera « annoncé au cours du premier semestre de l'année » a-t-il ajouté. Reste à connaître la feuille de route qui lui sera attribuée.
Une indiscrétion de l'agence Reuters relayée par Caradisiac laisse entendre que la cohabitation des 15 marques au sein de l'entité Stelantis a peut-être fait long feu. A chaque postulant, les recruteurs demandent « en priorité » selon l’agence, « qu’elle est la pérennité de chaque marque ». John Elkann ne fait plus faire mystère de changer le périmètre de la galaxie Stellantis.
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