Carlos Ghosn fuit le Japon et se réfugie au Liban
Coup de théâtre pour l'affaire Carlos Ghosn et ses possibles malversations lorsqu'il était à la tête du groupe Renault-Nissan. L'ex-patron a discrètement pris son envol à bord d'un jet privé pour fuir le Japon et atterrir au Liban.
L'ancien directeur de l'Alliance Renault-Nissan Carlos Ghosn s'est échappé du Japon en passant par la Turquie pour finalement atterrir en jet privé au Liban. L'ex patron était retenu sur l'Archipel Nippon depuis novembre 2018 dans l'attente de son procès pour malversations financières prévu pour avril 2020. Il risquait jusqu'à quinze ans de prison.
Carlos Ghosn reprenait partiellement sa liberté plus tôt dans l'année après avoir versé une caution équivalente à 8 millions d'euros. L'ancien directeur était sans passeport. Il devait en outre respecter des règles très strictes dont celle d'être assigné à résidence à Tokyo sous surveillance par les autorités japonaises. Son avocat japonais Junichiro Hironaka déclarait en apprenant la nouvelle de sa fuite par la télévision être totalement abasourdi par cette manœuvre.
Le magnat de l'automobile a confirmé sa présence au Liban en expliquant ses motivations via un communiqué. Carlos Ghosn a déclaré ne plus être "l'otage d'une justice japonaise où prévaut la présomption de culpabilité. Je ne fuis pas la justice, je me libère de l'injustice et de la persécution politique". Le Liban n'a pas de traité d'extradition avec le Japon ce qui veut dire que Ghosn aura peu de chances d'être inquiété en restant sur place. Il bénéficie par ailleurs d'un soutien important au pays des cèdres.
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