Caradrier de l'Avent - Quelle voiture encore en vente aurait dû s'appeler Gingo ?

Chaque jour, pour patienter jusqu'à Noël, nous vous proposerons une petite question ou devinette qui vous permettra d'avoir des anecdotes automobiles à raconter pourquoi pas pendant les longs repas de fête de fin d'année !

Choisir un nouveau nom à une voiture, c'est bien plus compliqué qu'on peut le croire. Certains se simplifient la tâche avec un système alpha-numérique. Pour les autres, les obstacles avant de trouver le bon mot ne manquent pas : avoir une appellation qui ne soit pas déjà déposée par une autre marque, vérifier que dans certains pays cela ne devienne pas un sujet de moqueries (le fameux Koleos en Grèce)… Même la politique peut s'en mêler. Seat devait dévoiler le nom de son futur grand SUV en octobre après un grand concours auprès du public, mais a repoussé l'annonce à cause de la crise en Catalogne, le patronyme devant avoir un lien avec l'Espagne.

Il faut aussi penser à la concurrence. C'est ce que Fiat, car il s'agit de lui, a oublié de faire lorsqu'il a présenté la Gingo au Salon de Genève 2003. Problème : ce patronyme a suscité le courroux de Renault, qui trouvait qu'il ressemblait beaucoup trop à Twingo. Cela aurait pu passer si les voitures n'avaient rien à voir, mais la Gingo était une rivale de la puce du Losange. Des sonorités aussi proches dans la même catégorie, le français n'a pas aimé et a menacé d'un procès.

Fiat a donc choisi d'abandonner Gingo au profit de Panda. Il comptait pourtant mettre aux oubliettes ce patronyme, trouvant sûrement qu'il avait un aspect désuet. Près de 15 ans plus tard, et une seconde génération de Panda « moderne », on se dit qu'il aurait été bête d'abandonner un nom qui fait partie du patrimoine de Fiat.

Bon, par la suite, Renault ne s'est pas privé pour s'inspirer de la 500 afin de dessiner la Twingo 3 !

Au fait, vrai ou faux : une autoroute en France mesure moins d'un kilomètre. Réponse demain.