Bugatti : la première Veyron propulsion au monde
Jusqu'ici, la plupart des modèles Bugatti de l'ère moderne sont des transmissions intégrales, histoire de passer au mieux les 1500 ch du W16. Mais ce propriétaire américain de Veyron a décidé qu'il fallait que son auto soit plus expressive. Il a donc créé la première Veyron à deux roues motrices.
"Nous l'avons fait avec la Lamborghini Gallardo, pourquoi pas nous avec notre Bugatti Veyron ?", nous dit un certain Houston Crosta, propriétaire de Veyron. Le plus invraisemblable dans son explication est que l'homme précise que sa voiture paraît "lente" (bien qu'elle ne le soit pas en vérité). La faute à un comportement très serein et donc, forcément, très aseptisé.
Pour épicer le tout, Houston décida d'emmener sa Veyron chez ce même spécialiste qui avait fait une démonstration de la vidange et des changements de filtres sur le coupé Bugatti. Cette fois, il est donc question de faire sauter, en toute "simplicité", les deux demi-arbres de transmission avant, et le différentiel, puis de remonter les roues.
L'opération est intéressante puisqu'elle nous montre plusieurs aspects souvent oubliés des voitures de prestige, comme les disques de frein ultralégers (et pourtant énormes), ou encore la quantité impressionnante de carbone sur une Veyron dont le poids tourne pourtant autour des deux tonnes (la faute au moteur W16).
Même si l'opération paraît un peu artisanale, le résultat est à la hauteur des espérances du propriétaire pour une Veyron qui date tout de même de 2008 et qui n'a aucun incident majeur à son actif. Mieux : le conducteur note une vraie amélioration du rayon de braquage et une direction bien plus légère.
Le risque était évidemment que le train arrière ne supporte pas, à lui seul, les 1001 ch de la Veyron. Mais ce danger est malgré tout minime : les pneumatiques lâchent de toute façon bien avant..
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération