2. BMW Série 4 coupé (2020) - Sur route : une vraie voiture plaisir
Un coupé, c’est avant tout une voiture plaisir. Et cette nouvelle Série 4 en procure, c’est garanti. Le 4 cylindres diesel (20d) de 190 ch que nous avons à l’essai n’est peut-être pas la motorisation qui sied le mieux à cette voiture mais elle présente des qualités.
A commencer par son couple important de 400 Nm qui fournit de franches accélérations et surtout de solides reprises, sachant que le poids est relativement contenu (1 670 kg). Ces dernières sont parfaitement orchestrées par l’excellente boîte automatique à 8 rapports fournie de série. Il est possible de bénéficier de palettes au volant en option. Bien que légèrement sonore en charge, le 4 cylindres présente l’avantage d’être sobre. Nous avons relevé une moyenne de 7,5 l/100 km durant notre essai à rythme soutenu sur un parcours essentiellement composé de routes secondaires. Signalons que tous les moteurs diesels reçoivent le renfort d’une micro-hybridation, gérée par un alterno-démarreur 48V. Ce dernier soulage le moteur thermique dans les phases énergivores et fournit 11ch supplémentaires, pour abaisser les consommations et les taux de CO2. A ce propos, notez que la Série 4 20d est exemptée de malus écologique jusqu’à la fin de l’année 2020 avec des rejets de CO2 contenus à 131 g/km au maximum (le taux dépend des équipements sélectionnés).
Naturellement, la nouvelle Série 4 coupé sera aussi proposée en essence avec d’un côté un quatre cylindres 2.0 de 184 ch et de l'autre un six cylindres en ligne suralimenté de 374 ch qui lui permet de passer le 0 à 100 km/h en à peine plus de 4 secondes. Sans oublier la prochaine version M Competition dont la puissance est annoncée à 510 ch.
A la conduite, c’est davantage l’esprit GT qui ressort de cette version d’essai 20d. Le confort d’excellente facture est dû en partie à la présence de butées hydrauliques et d’un train arrière multibras, de série. Notre version bénéficiait en prime d’une suspension pilotée qui permet de paramétrer le typage. Pour une voiture au centre de gravité très bas, aux voies larges et équipée de jantes de 18’’ et de pneus taille basse, le niveau de confort est bluffant. Sans oublier d’ajouter à cela une insonorisation de premier ordre et des sièges enveloppants et moelleux.
Conçue comme une voiture de sport, la Série 4 profite d’une répartition des masses équitable de 50/50, de voies arrière plus importantes et d'un centre de gravité abaissé par rapport à la Série 3 dont elle dérive. En ressort un comportement routier de premier ordre. La voiture est scotchée au bitume, bien guidée par une direction à démultiplication variable, franche et directe (de série sur finition M Sport) que l’on apprécie beaucoup. Tout comme le freinage plein de mordant qui rassure dans les excès de confiance. De manière générale, la Série 4 est prévenante et notamment notre version d’essai équipée d’une transmission intégrale XDrive.
Cette dernière ne renie pas le pedigree de BMW avec une répartition du couple favorisée sur le train arrière. Lorsqu’un patinage est détecté, une partie du couple est renvoyée automatiquement sur le train avant, ce qui offre une motricité de premier ordre. Les puristes auront le loisir de s’orienter vers une version 100% propulsion également disponible. Attention toutefois au gabarit, la voiture est large et la visibilité assez moyenne, ce qui requiert un petit temps d’adaptation.
Donc à la question "la Série 4 est-elle une voiture plaisir ?", la réponse est oui. Avec en prime de la polyvalence et du confort. Notamment sur cette version « standard ». Naturellement les aides à la conduite progressent avec une vue 3D de l’environnement, un assistant de stationnement plus évolué, des feux laser qui éclairent à plus de 600 mètres sans éblouir ou encore un assistant de marche arrière qui reproduit les 50 derniers mètres.
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