Engluée dans son manque de rentabilité, la marque dieppoise va petit à petit n'être plus que l'ombre de son ombre. Autopsie d'un constructeur emblématique qui va disparaître sans le dire, et se fondre dans le paysage du rebadgage et des versions sportives d'autres modèles. Une histoire qui semble bégayer chez Alpine.
Alors que nous n’avons jamais eu à ce point besoin de voitures électriques, celles-ci vont bientôt manquer. Faut-il gérer la pénurie en les réservant à ceux qui en feront le meilleur usage ?
Après avoir abandonné la fabrication de sa berline Malibu, au profit de ses SUV, Chevrolet fait volte-face et relance les chaînes de sa bonne vieille tricorps. Car ses clients, plutôt que d'acheter les crossovers de la marque, se sont tournés vers les constructeurs japonais et coréens qui, quant à eux, continuent de produire des berlines. Cette histoire venue d'Amérique pourrait-elle advenir chez nous ?
Guerre en Ukraine, urgence climatique, dépendance énergétique, réserves en baisse, flambées des prix, consommer moins de pétrole n’a jamais été aussi urgent. Alors, comment l’économiser ? En le subventionnant ?
Du 23 au 26 mars prochain se déroule à Paris le salon des seniors. Mais aucun constructeur n’y expose le moindre modèle. Et pourtant, les quinquas et les sexagénaires sont, et de très loin, les principaux clients des marques automobiles. En plus, l’occasion pour ces marques de participer à un salon est rarissime, étant donné la quasi-disparition de ces derniers depuis deux ans. Les constructeurs cacheraient-ils leurs meilleurs clients ?
Les conséquences de la guerre en Ukraine iront bien au-delà d’un choc énergétique. Si les armes ne se taisent pas, le cours du pétrole en forme de montagnes russes ne sera qu’un détail dans le tableau.
En ce temps-là, le prix de l’essence s’envolait, le monde s’écroulait et la chasse au gaspi s’imposait. 49 ans plus tard que reste-t-il du premier choc pétrolier pourtant supérieur à celui que nous connaissons actuellement ? Quelques slogans et des autos qui consomment moins qu’avant.
On leur dit de prendre les transports en commun ? Ils préfèrent la voiture. On les pousse vers l'électrique ? Ils restent réticents. On leur explique qu'il faut acheter leur véhicule plus cher et sur Internet ? Ils privilégient les points de vente physiques. D'après une étude du cabinet Deloitte, l'homo automobilicus n'a pas vraiment changé malgré les nombreuses injonctions politiques et industrielles. Est-il ringard et réac ou se méfie-t-il des incertitudes d'un futur aléatoire et trop cher ?
Cela devait arriver et c’est arrivé : le prix des carburants s’envole, réveillant les gilets jaunes et étranglant les gros rouleurs. Pourquoi ne l’avons-nous pas anticipé ?
Le changement, c'est maintenant, ou plutôt cette semaine, avec la présentation de la Megane e-tech électrique. En quelques jours, Renault doit faire oublier à la fois ses errements, le retard que lui, le pionnier, a pris dans la voiture électrique, et son image écornée. La pression sur les pauvres pneus de ce nouveau modèle est énorme.