Avec Geely, Lotus se conjugue au SUV

Le succès de Geely avec Volvo est indéniable. En quelques années, Volvo est parvenu à doubler ses ventes et l'objectif est désormais d'atteindre les 800 000 unités annuelles. Impensable il y a encore peu de temps pour la marque suédoise qui a profité d'un vent de fraîcheur et de finances chinoises, sans le côté intrusif.

Le géant asiatique a depuis mis dans son escarcelle les taxis londoniens, Proton, mais aussi et surtout Lotus, le petit constructeur anglais emblématique qui peine depuis de nombreuses années avec des pertes et un catalogue relativement peu évolutif. L'apport de Geely est donc inespéré pour Lotus et le patron de la marque, Jean Marc Gales, voit l'arrivée des capitaux chinois d'un bon oeil.

Un des membres du comité directeur de Geely a déjà apporté quelques précisions sur l'avenir de Lotus : "c'est une marque à l'image qui n'a pas faibli. Ce sont de petits volumes, mais nous pensons qu'il y a l'opportunité de faire bien mieux que 1500 à 2000 unités par an".

L'intéressé cite Porsche en exemple, avec une croissance à deux chiffres que nous connaissons et qui est due... aux SUV : "si vous regardez une des célèbres marques allemandes de voitures de sport, ils ont été capables de croître sans détruire l'ADN de la marque". Un véhicule qui fera son apparition dans le futur chez Lotus, il n'y a aujourd'hui plus aucun doute là dessus.

Lotus n'aura probablement jamais les volumes et les forces de Porsche, mais comme souligné par ce dirigeant de Geely, l'image de Lotus est intacte. Ajouter un (ou plusieurs) SUV au catalogue pour améliorer la rentabilité et permettre de continuer le développement des sportives avec sérénité est donc un plan tout à fait respectable.