Les rappels, dans le monde de l’automobile sont devenus légion. Voici une nouvelle fournée qui touche cette fois le constructeur automobile allemand Daimler, propriétaire notamment de Mercedes. Plus d’un million de ses véhicules vont devoir ainsi repasser par l’atelier. En cause, un problème d’airbags. Le genre de souci de coussin de sécurité qui fait tout de suite à la faillite Takata. Le blason à l’étoile serait donc à considérer comme une nouvelle victime collatérale des errements du fabricant japonais, depuis, liquidé ? Que nenni. Le souci vient bien de chez Daimler.
Le groupe Daimler suivait jusque-là sa bonne étoile dans une tempête « dieselgate » initiée par Volkswagen et qui frappe l’ensemble du monde automobile. Mais celui qui a Mercedes Benz dans son giron risque de brûler son auréole si l’on en croit ces dernières révélations qui insistent sur les suspicions qui portent des moteurs diesels qui auraient été truqués.
Dans le monde de l’automobile, l’Allemagne est un acteur incontournable. Et à un moment où la voiture s’apprête à changer complètement de visage, la même Allemagne compte rester un des leaders du milieu. Depuis quelque temps, outre-Rhin, le message est lancé de la nécessité de se mettre dans le mouvement d’une révolution qui consacrera l’électrique puis l’autonomie. Les constructeurs et les politiques se mobilisent pour ne pas rater le coche.
Ce siècle de l’automobile sera électrique ou ne sera pas. Il faut s’en convaincre et le groupe Daimler lui, en est déjà persuadé puisqu’il met sa puissance de feu en batterie afin, justement, d’en produire. Un milliard d’euros d’investissement est annoncé pour l'assemblage de batteries pour véhicules électriques sur un site en Allemagne, mais aussi dans un autre pays encore non défini.
Daimler semble vivre l’enthousiasme juvénile du bon élève qui sait qu’il a fait un bon trimestre au bahut et qui attend avec impatience son bulletin pour le présenter fièrement et avec délectation à ses parents. Le fils prodige en l’occurrence est Mercedes Benz dont les ventes sont promises comme plus que satisfaisantes. La tendance a été annoncée et on attend maintenant les résultats.
Le 20 juillet dernier nous vous parlions d’une amende record que la Commission européenne a infligée à un ensemble de constructeurs de poids lourds pour une entente illicite. Une affaire baptisée « cartel des camions ». On apprend aujourd’hui que pour trouver le pot aux roses, ladite commission avait un indic de choix : Volkswagen. Qui, du coup, a bénéficié d’une fleur.
Vous êtes toujours passionnés par le « Dieselgate » et vous attendez la suite d’une affaire en Allemagne sur une entente présumée entre les constructeurs automobiles allemands sur le prix de l‘acier ? Voici de quoi agrémenter encore votre intérêt avec un cartel des camions qui rassemble quelques poids lourds du secteur. Une collusion dénoncée par l’Europe qui, en infligeant de belles amendes, a décidé de ne pas rester à la remorque.
Les constructeurs automobiles continuent à investir à la périphérie de leur activité. Cette fois c’est le puissant groupe Daimler qui débourse pas moins de 1,1 milliard d’euros pour s’offrir le loueur Athlon Car Lease, avec, la clé, 250 000 véhicules répartis dans 11 pays d’Europe, dont 24 000 en France.
Cette semaine, Mercedes a annoncé ses excellents résultats financiers dans une période troublée par le scandale Volkswagen et le relatif ralentissement de l’économie chinoise. Une réussite qui aurait dû être logiquement saluée par des places boursières que l’on voyait prêtes à cajoler l’action de l’étoile. Pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit. Pourquoi ? Il faut croire que le poids des mots compte plus que la réalité des chiffres.
Le groupe allemand Daimler a dégagé un bénéfice net de 8,9 milliards d’euros en 2015. Le géant allemand a enregistré une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires en grande partie grâce aux bons résultats réalisés de Mercedes.
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