Moulay Hafid Elalamy est un homme heureux. Ci-devant ministre marocain de l'Industrie il peut envisager l’avenir de son pays avec sérénité, grâce à l’automobile. Une opportunité qu’initiera le groupe français PSA Peugeot-Citroën qui a accepté d'ouvrir à Casablanca un centre de Recherche & Développement qui devrait employer à terme 1.500 personnes. Le début d’un mouvement qui prendra ensuite plus d’ampleur et devrait convaincre les autres constructeurs à s’installer dans un pays qui exportera ces véhicules. L’objectif est de rentrer 9,25 milliards d'euros par an d'ici 2020, avec la mise en production de l'usine PSA.
Hier, nous apprenions que l'agence américaine de protection de l'environnement accusait une nouvelle fois le groupe Volkswagen en mettant en cause les V6 3.0 TDI du groupe. Le groupe a dans la foulée démenti cette information, mais Porsche USA a de son côté choisi de se ranger du côté de l'EPA en suspendant les ventes du Cayenne TDI.
La Renault Clio IV a souvent monopolisé la tête des ventes en France, mois après mois, depuis son lancement. La Peugeot 208 conteste toutefois ce leadership avec une arrivée au sommet de la pyramide en septembre qui s'est confirmée en octobre.
Après les fortes progressions de ces derniers mois, le marché français affiche en octobre un très timide + 0,6 %, signe de légère stagnation en ce début d'automne. Dans le bilan, le groupe Renault s'en sort très bien tandis que PSA est bien plus en peine. Volkswagen, de son côté, affiche une perte de 3 points.
La quatrième génération de berline compacte ayant été présentée récemment par Renault, il est temps pour la Mégane 3 de tirer sa révérence. Le planning du remplacement prend forme peu à peu.
Nous ne connaissons pas vraiment pour l'instant les retombées financières et médiatiques de l'affaire Volkswagen sur le groupe et plus particulièrement la marque éponyme. En attendant, un sondage en Allemagne révèle que les Allemands pensent toujours que Volkswagen est une marque « remarquable ».
Nissan présentera aux US sous la forme d'un prototype un véhicule électrique bien connu chez nous : le Renault Twizy. Bien entendu, le losange disparaîtra dans l'opération au profit de l'emblème de la marque japonaise.
Les pertes récentes du constructeur anglais et le manque de nouveauté ont apparemment eu raison de l'activité d'Aston Martin qui annonce aujourd'hui être en négociations avec le syndicat principal pour réduire ses effectifs à hauteur de 10 %. Au pire, ce seront 295 personnes qui devront quitter les rangs d'Aston Martin.
Lorsqu’il y a crise, il y a deux façons de voir les choses. On peut considérer ça comme une calamité mais on peut aussi envisager la conjoncture comme une opportunité. Renault a semble-t-il décidé de prendre ce pari avec une Russie qui a encore vu récemment son marche de l’automobile se contracter de 33% par rapport à la même période un an plus tôt. Et le blason français a vu ses ventes y chuter de 37%. Qu’à cela ne tienne, le losange ne battra pas en retraite. Plutôt que la Bérézina, c’est l’ancrage qui est choisi, avec une attention toute particulière portée à la renaissance de la marque Moskvitch.
Avec le discours de Matthias Müller, nouveau patron du groupe Volkswagen, devant les employés de Wolfsburg hier, c'est en partie un stratégie d'expansion et de développement à tout-va qui est remise en question pour se recentrer sur l'essentiel. Et pour payer les dettes, certains médias allemands annoncent que le groupe Volkswagen pourrait se séparer (au moins partiellement) de certaines de ses marques comme Lamborghini.
Rechercher par sous-rubrique dans Economie / Politique