Nous n'avons pas eu le loisir d'essayer les versions à essence, ni le 1.8 TSi 160 ch/250 Nm, qui devrait être très agréable associé à la boîte DSG7 comme sur d'autres modèles VW, ni le 2.0 TSi 210 ch/280 Nm qui s'accorde généralement aussi bien avec la bvm6 qu'avec la DSG6. A l'été arrivera la motorisation 3.6 V6 de 300 chevaux aux environs de 50 000 €; elle sera livrée de série avec une boîte DSG et une transmission intégrale 4MOTION qui en fera une rivale de l' Infiniti G37 37X AT. Sur les modèles à moteur TDI 140 ch à boîte mécanique 6 rapports et TDI 170 ch DSG6, la transmission intégrale sera également proposée courant juin.
Des diesels pratiquement inchangés
Nous avons principalement conduit la CC avec le 2.0 TDi 140 chevaux en bvm6 et DSG6. Un moteur 4 cylindres à rampe commune bien connu, naturellement équipé d'un filtre à particules et d'un ‘Start/Stop’ généralement discret. Cette mécanique sans tares permet de mouvoir convenablement les 1 500 kg à vide de l'auto grâce à un couple de 320 Nm présent dès 1 750 tours. Entre les deux boîtes, malgré un supplément de presque 1 900 € et une surconsommation annoncée d'un demi litre, nous avons un faible pour celle à double embrayage DSG qui procure un bel agrément en ville comme ailleurs. Sur les TDI équipés de la DSG, la transmission offre une petite nouveauté. Elle se pare en mode auto Normal d'une fonction roue libre dès que l'on relâche le pied de la pédale d’accélérateur, ce qui devrait permettre de consommer quelques millilitres de moins. Quand le conducteur utilise la pédale de frein, le point mort s'éclipse immédiatement et le frein moteur reprend du service. Si l'idée semble bonne et ne s'avère jamais gênante à la conduite (le système est de plus inopérant en mode automatique sur le programme Sport et en mode manuel), elle n'apporte quasiment rien en réduction de la consommation. D'ailleurs, la conso mixte normée reste à 5,3 l aux 100 km (139 g/km de CO2), comme pour l'ancienne Passat CC TDi 140 DSG6. Dans la pratique, nous avons atteint une moyenne de 8,1 l/100. Contre environ 7,4 litres pour la version à boîte manuelle qui affiche une consommation mixte normée de 4,7 l/100 km (125 g/km CO2).
Pour un peu plus de 2 200 €, le 2 litres TDi gagne 30 chevaux et autant de Newton-mètres. C'est un peu cher payé, mais on profite avec ce TDi 170 de performances (une bonne seconde de moins sur le 0 à 100 km/h) et d'un agrément supérieurs, en accord avec le standing du modèle, sans vraiment consommer plus que le TDI 140 à rythme de conduite identique. Petit bémol pour la version à transmission DSG pourtant elle aussi badgée BlueMotion, elle écope d'un petit malus de 200 € (144 g/km de CO2) alors que la Passat un peu plus aérodynamique y échappe...
un comportement routier sûr, équilibré et plaisant
Cette grande berline offre un comportement routier sûr, équilibré et plaisant, à l'instar de l'ancien modèle et de la Passat. Freinage efficace et direction précise autorisent à prendre un réel plaisir au volant. Le confort de roulage atteint un bon niveau avec les roues de 17 ou 18 pouces, appréciable et progresse encore à faible allure avec l'amortissement piloté DCC (de série sur 170 et 210 ch).
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