Propre au cabriolet l’Aircap système anti-remous traité par un déflecteur sur la baie de pare-brise et un filet arrière s’active désormais automatiquement. Ce système offre une isolation aux turbulences tout bonnement exceptionnelle. Vitres relevées, les passagers arrière ne risquent plus la rhinopharyngite. A l’avant c’est encore mieux puisqu’en sus des sièges chauffants, l’allemande dispose toujours du chauffe-nuque « Airscarf ». Une batterie d’agréments, souvent en option, qui permettent de rouler découvert quasiment toute l’année.
L’offre de motorisations aussi vaste qu’un catalogue Ikea (4 cylindres, V6 et V8) s’enrichit du nouveau V6 BlueTEC. Ce diesel Euro 6 de 252 ch met au rencard le vieux 350 CDI. Par son agrément général mais surtout par ses performances sur le plan de l’efficience. Les motoristes sont parvenus à faire baisser les taux d’émissions à 149 g de CO2 (400 € de malus) et la consommation mixte à 5.6 l/100 km. Notre test au pied en Catalogne nous aura coûté en moyenne 8l/100 km. Ce qui reste une consommation maîtrisée sur route de montagne. Dommage que ce V6 soit pénalisé par la boîte de vitesses automatiques à 7 rapports. Cette dernière, douce dans ses passages est malheureusement un modèle de lenteur. Face à la récente boîte automatique ZF qui équipe la concurrence (BMW, Jaguar, etc.) la transmission de Mercedes accuse son âge. Deux nouveaux moteurs essence, non testés, font également leur apparition sous le capot de la Classe E cabriolet. Il s’agit du 4 cylindres 200 et 250 et du V6 400, tous deux passés aux normes Euro 6.
À la conduite, la Classe E cabriolet reste fidèle à son orientation : le confort. Les suspensions, jamais trépidantes, filtrent efficacement les imperfections. Même avec les jantes de 18’’ chaussées de pneus taille basse. Face à l’Audi A5, sa principale rivale, la qualité du filtrage est au-dessus. Si Mercedes propose plusieurs dispositifs dédiés au dynamisme (Agility control, suspensions sport, etc.) il ne faut pas s’attendre à des miracles. Ce cabriolet à l’empattement et au poids (1935 kg) conséquents n’a rien de sportif. Le plaisir de conduite est essentiellement dû à l’absence de toit et au confort global du véhicule, rigoureux dans toutes les circonstances.
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