7. Renault Grand Modus

Quand la Modus est arrivée en 2004, le Losange pensait qu’elle allait atomiser tous ses adversaires et que sa puce atteindrait les 250 000 ventes par année pleine. Renault a déchanté très vite, car ces objectifs n’ont jamais été atteints. De plus la Modus était trop mini (3,79 m de long) face à l’Opel Meriva mesurant 4,04 m. La marque française a donc revu sa copie et en 2008, a fait grandir la Modus tout en présentant dans le même temps le Grand Modus. Il s’agit d’un modèle plus imposant (4,04 m de long) et plus habitable. Pour lutter à armes égales avec les concurrents de ce comparatif, c’est le Grand Modus qui se révèle le mieux adapté.

Quel est le meilleur minispace pour la famille ?

Les notes :

Style : le Grand Modus affiche une bonne bouille souligné par un grand sourire et une allure générale assez sympathique. C'est tant mieux puisque qu’il se dit l’ami de la famille.

14/20

Comportement/Performances : bien qu’il soit le cousin du Nissan Note et bâti sur la même plateforme (celle de la Clio), le Grand Modus s’en distingue par des dimensions (moins long, plus large et plus haut) légèrement différentes. Au volant, le constat est le même qu’avec le minispace japonais et le modèle du Losange est dotée d’un comportement routier très sécurisant avec un freinage mordant et endurant. Pour les motorisations, on a le choix entre trois moteurs en essence (dont le 1.6 16V de 110 ch couplé avec une boîte auto à quatre rapports), et deux diesels de 75 et 90 ch (à noter que depuis l’an dernier le 1.5 dCi de 105 ch a disparu). Si dans tous les cas la puissance est raisonnable, compte tenu du poids de l’ensemble (de 1100 à 1200 kg), les performances sont d’un bon niveau.

17/20

Confort/Habilité/Modularité : reprenant la base de la Clio, le Grand Modus fait presque aussi bien que la citadine et dispose d’un confort de roulement au dessus de la moyenne de la catégorie. Dommage que le rembourrage trop mince de l’assise des sièges des sièges ne permette pas d’obtenir un confort optimal. Un bon point cependant pour l’insonorisation de ce modèle qui se montre plus efficace que celle du Nissan Note. En habitabilité à l’arrière on peut être gêné aux entournures, mais le système Triptic (banquette qui peut passer de trois en deux places, en option 500 € sur Expression et Dynamique) après un petit temps d’adaptation se montre très pratique à l’usage. Coulissante, la banquette permet soit de privilégier le volume de coffre ou le confort des passagers à l’arrière.

16/20

Présentation/Finition : Renault a fait un effort particulier pour donner un peu de gaieté au sein de l’habitacle. La planche de bord affiche un design original, et la finition tout comme la qualité des assemblages est d’un bon niveau. Si la position centrale des compteurs peut surprendre et perturber au début, on s’habitue très vite au bout de quelques kilomètres.

14/20

Tarif : les prix débutent à 10 990 € avec le petit 1.2 de 75 ch, et pour ce tarif on n’est pas volé puisque l’équipement proposé se compose de la climatisation manuelle, radio CD, quatre airbags, banquette arrière coulissante et rabattable (1-3/2-3)… Au fil des finitions et en fonction des options, on obtient un nombre important de combinaisons, de la version de base au haut de gamme Exception (celle-ci en termes de rapport prix/équipement se situe au même niveau que la concurrence). A noter que la finition de base et la plus luxueuse ne peuvent adopter l’option banquette Triptic (500 €) qui passe de trois en deux places au gré des besoins ou des envies.

15/20

Total : 76/100 soit