Ce concept est avant-tout spectaculaire au niveau de son design avec une carrosserie à portes asymétriques. Une seule porte côté passager mais deux portes à ouverture antagoniste à droite. Le style est donc très futuriste mais affiche la nouvelle image de marque des modèles de Renault avec un losange au centre de la face avant, le tout affichant une aérodynamique particulièrement étudiée. Mais les principales innovations résident avant tout dans la motorisation. Cet Eolab, premier hybride rechargeable de Renault est capable de rouler en 100 % électrique pour des trajets inférieurs à 60 km et avec une vitesse maximale pouvant aller jusqu’à 120 km/h. Des caractéristiques dues à l’important travail réalisé au niveau du poids avec un allégement de 400 kg par rapport à un véhicule traditionnel de catégorie B (Clio ou 208). Ainsi, le plancher pèse 16,5 kg de moins qu’un plancher classique, malheureusement ce concept se heurte à certaines réalités. Ainsi, impossible de produire ce plancher en grande série avant 2020. La consommation annoncée prête aussi à critiques. Renault revendique une conso record de 1l/100 km suivant les cycles NEDC mais en thermique pur, cela signifie une consommation d’environ 3,5 l/100 km, loin d’être extraordinaire vu le poids de l’auto. Les chiffres annoncés par les concepts PSA (Hybrid Air et Airflow) sont donc plus réalistes.
Cet Eolab est donc loin d’être un concept car proche de la commercialisation. Renault reconnaît ainsi que le premier véhicule hybride rechargeable de la marque ne devrait pas apparaître avant 2018. Un véhicule directement inspiré de ce démonstrateur ne verrait le jour que deux ans plus tard mais à un tarif plus abordable que le VW XL1.
L’instant Caradisiac : EOLAB ou le fâcheux anagramme
Selon le Petit Robert : « un anagramme est un mot obtenu par transposition des lettres d’un autre mot ». Vu le contexte, Renault aurait pu faire attention…
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