Tout nouveau... turbo !
Le V6 reçoit son turbo pendant l'hiver 1974 et ainsi dopée développe 490 ch. Greffé dans le châssis d'une barquette A 441, il débute au Mugello le 23 mars 1975. Contre toute attente, la voiture laboratoire pilotée par Jabouille-Larrousse s'impose devant l'Alfa Romeo de Ickx-Merzario. Un simple feu de paille. Si la nouvelle A 442, qui débute à Dijon est bien née, notamment sur le plan aérodynamique, sa carrière en course va se résumer à une longue litanie de problèmes : casse moteur, surchauffe, suralimentation...
En 1976, Gérard Larrousse prend la direction de Renault Sports et affiche clairement les ambitions de l'équipe qui passe par une victoire au Mans et le développement d'un programme de Formule 1. Les Alpine A 442 disputent cette fois la totalité des manches du Championnat du monde, mais, si elles se montrent souvent très rapides, elles manquent toujours cruellement de fiabilité. Une voiture est envoyée en reconnaissance au Mans (disputé cette année-là hors-championnat).
Jabouille signe la pole, prend la tête de l'épreuve, réalise le meilleur tour en course, mais ces glorieux faits d'armes ne seront qu'un simple baroud d'honneur. L'Alpine perd d'abord du terrain sur les Porsche, puis abandonne à la 10e heure, moteur cassé. En dépit de ces maigres résultats, Renault décide d'emballer la machine. Un vaste programme de fiabilisation débute dès l'automne 1976. Les techniciens travaillent particulièrement sur l'endurance du moteur qui voit son système refroidissement optimisé, mais c'est tout l'ensemble qui est renforcé (boîte, freins, système électrique). Enfin, si les voitures conservent leur appellation A 442, ce sont désormais des Renault Alpine et non plus des Alpine Renault.
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