Il semble que les dirigeants de Fiat ne puissent plus contenir leurs ambitions au sujet de la Fiat 500 dont la présentation officielle est prévue pour le 4 juillet mais que vous découvrez sous toutes ses coutures ici même depuis plusieurs jours. Sergio Marchionne, le grand patron, s'est laissé aller à quelques confidences vendredi dernier lors d'une rencontre avec les jeunes entrepreneurs de la Cofindustria, le Medef italien.

"Je ne devrais pas le dire mais la 500 suscite un intérêt énorme. Nous avons ouvert discrètement les commandes auprès des concessionnaires et dans les 12 premières heures qui ont suivies, nous avons reçu l'équivalent d'un mois entier de production !! Nous avons la capacité d'en produire 150.000 par an et nous sommes quasiment sûrs d'en vendre au moins 120.000 la première année. Et 120.000 est le volume nécessaire pour récupérer notre investissement !"

Au delà de cet enthousiasme presque juvénile conforté par le premier record de vente, quelques données chiffrées concernant la Fiat 500 viennent d'apparaître.

Ainsi, si ces mensurations étaient plus ou moins connues (L=3.55m, l=1.62m, h=1.48m), on découvre la capacité risible du coffre à bagage: 170 litres.

La Renault Twingo fait tout de même mieux avec 230 litres en configuration sièges fixes. Pas sûr que l'italienne dispose des sièges coulissants et amovibles.

Sur les moteurs, les performances des 1.2l, 1.3 et 1.4l se détaillent comme suit sur la photo à la suite.

Quelques (bons et mauvais) chiffres sur la Fiat 500

Vous remarquerez que le 1.4l 16v de 100 ch qui s'oppose au 1.2l TCE de la Twingo GT propose un 0 à 100 km/h en 10.6s contre 9.8s pour la française. L'italienne aurait elle abusé de la pasta ? Les vitesses maximales, anecdotiques de nos jours, se jouent à 7 km/h près (182 contre 189) en faveur de la Twingo. Le moteur de la Renault cubant moins, ses taux de rejet de CO2 sont un peu meilleurs (140 contre 149) contrairement aux 2 autres motorisations d'entrée de gamme de la 500 moins "polluantes" que le 1200 de la Twingo.

Toutefois, on peut penser que la bataille, plus que celle des specs, sera celle du coeur.

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