Depuis trois ans, les caciques de Citroën acceptaient d’en parler à demi-mot comme d’une « DS4 à coffre ». Mais c’est bien sous l’étiquette DS 5 que cette nouvelle berline trois volumes sera commercialisée en Chine, dès le mois de mars. Longue de 4,70 m, elle repose sur l’ancienne plateforme de la DS4, avec un empattement allongé de 10 cm, à 2,71 m. C’est qu’il faut soigner les passagers arrière, souvent les aînés qui financent la voiture, en Chine. Qu’ils se rassurent, Citroën leur mettra à disposition une banquette à l’inclinaison idéale de 29°, tout comme l’équipement proposé : écran tactile, surveillance d’angle mort, ionisateur d’air, démarrage sans clé… La planche de bord est en surface nouvelle, mais reprend le bloc instrumental de la DS5 et son volant. La sellerie en cuir aniline « fauve », à motif bracelet, est semblable à celle connue en Europe.
A l’extérieur, aucun élément de carrosserie n’est repris, tout est nouveau. La DS 5LS (pour « Luxury Sedan ») inaugure en série le nouveau style DS, marqué par la calandre « DS-wings », qu’on retrouvera sur le futur crossover (sans doute présenté au printemps au salon de Pékin) et sur la future grande DS de 2015.
Côté technique, trois moteurs essence seront offerts au choix, de 135, 160 et 200 ch. Citroën fonde de grandes ambitions sur la DS5 LS, produite à Shenzhen, qui est la première berline apte à séduire massivement les Chinois urbains et aisés. Mais, de manière très surprenante, la marque dit ne pas fermer la porte à une commercialisation en Europe, alors que le marché des berlines compactes tricorps est sinistré depuis des années. Sans doute l'arrivée d’Audi, avec l’A3 berline, n’est-elle pas étrangère à cette réflexion…
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