Avec deux concept-cars et trois nouveautés, le stand Peugeot du Mondial de l'Auto semble particulièrement riche sur le papier, mais ne paie pas l'ISF si on regarde dans le détail, avec l'un des deux premiers déjà connu, deux nouvelles versions et un restylage pour les seconds. Heureusement, la mise à jour de la 508, puisque c'est d'elle dont il s'agit, est plutôt importante.
La face avant est ainsi entièrement revue, avec un capot plus plat pour faire écho avec la malle de coffre et ainsi harmoniser le profil, des phares plus horizontaux, avec l'encoche du nouveau style de la marque et désormais 100 % LED, et une calandre portant à nouveau en son centre le logo du constructeur de Sochaux. Les feux arrière sont aussi redessinés et le pare-chocs gagne du relief pour tenter d'équilibrer les porte-à-faux. L'ensemble lui donne un côté plus noble, plus statutaire, qui fait cette fois-ci de la 508 plus une descendante de la 607 que de la 407.
À l’intérieur, les changements sont plus succincts, avec l'arrivée d'un écran tactile de sept pouces au milieu de la console centrale entraînant la disparition de quelques boutons et un retard à peine comblé de son équipement technologique comme la détection des angles morts, la caméra de recul et quelques services connectés.
Question châssis, Peugeot a préféré conserver sa recette qui fonctionne toujours particulièrement bien, comme nous avons pu le constater par nous-même sur les routes de Majorque, même avec les nouvelles motorisations dont elle peut profiter, comme le 1,6 l THP 165 ch et les BlueHDi en 150 et 180 ch, et avec l'excellente boîte automatique EAT6.
La menace n'est en tout cas loin : cette édition 2014 du Mondial de Paris est aussi le théâtre de la présentation de celle qui s'annonce comme sa plus féroce rivale, entièrement nouvelle, elle, la Volkswagen Passat de huitième génération. Vivement le comparatif !
L'instant Caradisiac : fan des 80's
Quelle bonne idée a eu Peugeot de replacer le lion au centre de la calandre au lieu de le coller au bout du museau ! Cela semble un détail pour beaucoup, mais cela contribue grandement à l'image de la 508 qui lorgne, ce n'est un secret pour personne, du côté du premium. Mais cela parlera aussi probablement beaucoup à quelques nostalgiques dont je fais partie qui se rappelleront ainsi de la 504 break blanche parentale et des heures passées sur la banquette arrière en skaï sur la route des vacances. Mais est-ce que cela permettra de mettre un terme à la malédiction qui semble toucher le haut de gamme français depuis quelques années ?
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