Dans toutes les batailles, il y a un vainqueur et un vaincu. En l'occurrence ce sont les défenseurs du maintien de la référence départementale sur les nouvelles plaques d'immatriculation qui ont gagné...
Bref rappel :
Au premier janvier rentre en vigueur le nouveau système d'immatriculation des véhicules (SIV). Dorénavant l'immatriculation appartiendra à vie au véhicule, et sera issu d'une série nationale, présentée comme suit : AA-123-AA . A l'origine la mention départementale devait disparaître de la plaque, mais il restait la possibilité, de façon facultative, de laisser sur la partie droite la mention du département de son choix, surmontée du logo de la région correspondante, dans un bandeau bleu.
Cette disparition avait provoqué le courroux de nombreux députés, qui avaient alors monté un collectif baptisé "Jamais sans mon département". Il compte aujourd'hui 221 membres et a réussi à faire valoir ses revendications auprès de Michelle Alliot-Marie, notre ministre de l'Intérieur.
Cette dernière est donc revenue sur ses déclarations et a déclaré avoir accepté, «afin de prendre en compte l'attachement exprimé en faveur du département», de rendre obligatoire la présence sur la plaque d'un «identifiant territorial», composé d'un numéro de département et du logo de la région correspondante.
Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône, et Alain Vidalies, député PS des Landes, co-présidents du Collectif se sont dits «satisfaits de cette victoire».
Toutefois, la ministre a précisé que le propriétaire du véhicule serait libre de choisir le numéro du département «avec lequel il ressent les attaches les plus fortes», et non plus celui de son département de résidence.
Le collectif milite maintenant pour la suppression de la taxe de 4 euros qui a été créée pour faire face aux frais de fonctionnement du nouveau SIV. Et déjà 75 signatures de parlementaires ont été collectées. Souhaitons-leur la même réussite pour ce nouveau combat.
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