3 500 000 Mazda3 ont été écoulées depuis la sortie de la première génération en 2003 et, dix ans plus tard, elle représente pas moins d'un tiers des ventes du constructeur d'Hiroshima. Autant dire qu'il s'agit d'un modèle absolument capital pour la marque, surtout dans le segment C à la concurrence féroce en Europe.
Mais Mazda arrive solidement armé : il y a d'abord son design dans la continuité du style Kodo, « l'âme en mouvement », initié par le concept Shinari présenté au Mondial 2010 et déjà adopté par le CX-5 et la 6. Sur une surface plus restreinte que sur cette dernière, le mélange de courbes et d'angles peine un peu plus à s'exprimer, mais ça n'empêche pas d'offrir à la 3 une vraie personnalité, à la fois élégante et dynamique. Le constructeur japonais a su visiblement aussi écouter les critiques concernant l'intérieur très classique pour ne pas dire triste de la 6 par rapport à l'extérieur, celui de la 3 ayant été particulièrement travaillé.
C'est surtout au niveau technique que la Mazda peut sortir son épingle du jeu, puisqu'elle bénéficie aussi de la technologie SkyActiv couvrant à la fois la carrosserie, le châssis, les transmissions et les moteurs. Vous savez déjà tout de ces derniers grâce à Antoine Dufeu, sachez cependant que la plus petite motorisation essence ne sera pas commercialisée en France. On peut regretter aussi l'absence d'une autre offre diesel un peu plus petite que le 2,2 l 150 ch et 380 Nm, aussi bon soit-il, pour compléter la gamme.
Mazda souligne aussi le fait que cette nouvelle 3 reprend l'esprit « Jinba Ittai » chère à la marque, c’est-à-dire « le cavalier et sa monture ne faisant qu'un », promettant ainsi une expérience ludique à son volant. C'est à Olivier Pagès que reviendra l'honneur de le constater (ou non) dès la semaine prochaine lors des premiers essais.
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