Le restylage de la Toyota Avensis a été l’occasion pour le constructeur japonais d’y loger son tout nouveau diesel 2.0 D-4D FAP de 126 ch. fabriqué en Pologne. Dérivé du 2.2 D-4D de 150 ch. et 177 ch., ce bloc diesel réalésé adopte la technologie Clean Power. Autrement dit, le quatre cylindre en aluminium reçoit une filtre à particules (sans entretien) ou un catalyseur à oxydation, au choix selon les versions. Les émissions polluantes sont en baisse par rapport au 2.2 avec seulement 146 g/km.
Très compact et très léger, le quatre cylindres 2.0 nous a agréablement surpris par sa souplesse à bas régime et sa large plage d’utilisation. Toyota a privilégié également le confort avec une très bonne insonorisation du bloc moteur. Même dans les tours sa sonorité reste discrète. Pourtant aussi coupleux que le 1.9 dCi 120 ch. de Renault avec 300 Nm, le D-4D ne distille pas les mêmes sensations. D’autant plus qu’il est desservi par une boite mécanique à 6 rapports rugueuse. Les passages sont lents et le guidage collant. En pratique, ses montées en puissance sont plus linéaires et moins rageuses que le dCi. Mais n’ayez crainte, le quatre cylindres diesel de Toyota procure assez de rendement pour les dépassements et les usages extra-urbain. Ses performances sont d’ailleurs bonnes avec un 0 à 100 km/h aligné en 10,1 s et une vitesse maxi de 200 km/h. Cerise sur le gâteau ou plutôt mayonnaise sur le cornet de frites pour rester dans le contexte, la conso moyenne relevée lors de notre essai s’est montée à seulement 6,9 l/100 km.
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