Lada ne propose pas de motorisation diesel dans sa gamme. Trop coûteux à l’achat et à l’entretien. Le constructeur russe a choisi de faire confiance à un quatre cylindres 1.6 16 v de 100 ch. Un moteur qui ne manque pas de caractère et qui nous gratifie d’une sonorité peu commune (quelques toussotements à bas régime). Souple à bas régime, le quatre cylindres de la Lada peut compter sur une grande élasticité pour rivaliser avec le couple (180 Nm) du dCi de Dacia. Soumis à un malus de 200 €, le bloc Lada réclame environ 7.0 l pour parcourir 100 km quand le frugal dCi (neutre au malus) se nourrit d’à peine 5,5 l/100 km.

Malgré de nombreuses adaptations, la boîte de vitesses de la Priora ne peut cacher son grand âge : commande très floue, verrouillage imprécis, étagement aléatoire, etc. La Logan s’impose sans mal sur ce thème avec un diesel moderne accompagné d’une boite mécanique sans grands défauts.

Dacia Logan MCV vs Lada Priora break : classe éco

Archaïque à la conduite, la Priora a le mérite d'être confortable


Le dépaysement à la Russe se poursuit à la conduite avec une direction trop démultipliée. Cette dernière souffre d’un déphasage. Elle oblige le conducteur à effectuer de nombreux tours de volant en manœuvre et surtout à rester attentif à vitesse élevée, puisqu’un léger temps de réponse subsiste entre la consigne au volant et la réaction du train avant. Peu rassurant.

Destinée aux pays émergents et à ses routes dégradées, la Priora recouvre des suspensions volontairement souples. Idéal pour le confort, un peu moins pour le maintien du véhicule.

Face à ses défauts des années 90, la Dacia fait figure de véhicule moderne. Avec une direction moins capricieuse et un meilleur maintient.