L’original – Apparue en France en 1968, la SIMCA 1100 fut également produite en Espagne sous le nom de Simca 1200 par Barreiros qui intégrera le groupe Chrysler. Ceci en raison de la cylindrée de son moteur de 1.204 cm3. Lorsque la Simca 1100 Spécial française reçut son moteur de 1.300 cm3 développant 75 cv, sa cousine espagnole reçut un moteur de 1.442 cm3 développant 85 ch. C’est lui que l’on retrouvera sur la 1.200 TI de 1975 arborant le nouvel hayon arrière à lunette agrandie. Lorsqu’elle se trouvait engagée en Gr2, cette TI disposait de 100 ch.
La miniature – Réduite par Ixo, cette 1200TI, séduit l’œil par a décoration originale et trompeuse. Originale car elle associe un toit noir mat - censé reproduire celui en vinyle de la vraie – à une robe colorée accueillant les stickers des sponsors du concurrent. Trompeuse, car si les lignes et volumes paraissent respectés il existent malgré tout certaines lacunes. En effet, nous nous trouvons face au moule ayant servi à la première vague des Simca 1100/1200 des collections française et espagnole qui se caractérisait par l’oubli des ensembles veilleuses-clignotants à l’avant. Oubli corrigé sur ce modèle. Toutefois s’agissant cette fois-ci d’une TI il faudrait que tous les détails propres à cette version soient bien au rendez-vous. Hélas, ce n’est pas le cas. Commençons par le haut et descendons. Si l’arrière reçoit bien le déflecteur au-dessus de la lunette du hayon, celui-ci est encore celui des premières 1100/1200 avec petite lunette et pli transversal. Les évacuations d’air des panneaux de custode – trop généreuses, sont dissimulées sous la décoration. Les passages de roues n’ont pas leur jonc chromé et le bas de caisse ne reçoit pas la large bande caractéristique. De plus l’avant est dépourvu du déflecteur courant sous le pare-chocs. Sinon, l’avant a bien aujourd’hui ses veilleuses-clignotants sous la calandre qui accueille les optiques additionnelles. Les roues sont fidèles. L’intérieur noir accueille, outre le mobilier habituel un arceau cage de protection. Et pour terminer sur le toit pour parler du soubassement qui mérite que l’on retourne la voiture : une belle hérésie avec l’empreinte d’un moteur longitudinal avec arbre de transmission vers les roues arrière alors que la 1100/1200 fut la première traction avant de Simca. Honte à Ixo ! Cela n’empêche pas la miniature de rouler.
SIMCA 1200TI de 1975 – Ixo – collection espagnole Nuestros campeones de Rallyes, n° 40
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