L'original - Lorsque Renault dota le break Juvaquatre du moteur de la Dauphine en 1956, il en profita pour la rebaptiser « Dauphinoise ». Elle se distinguait notamment de son aînée par des roues à voile plein et par la présence côté gauche des charnières d'ouverture de la porte arrière. Mue par un 4 cylindres de 845 cm3 développant 26 ch à 4.000 tr/mn elle était capable d'atteindre les 100 km/h.
La miniature - (1) Réduite par Ixo, nous nous trouvons une fois de plus, non en présence d'une Dauphinoise 1955 mais bel et bien d'un break Juvaquatre doté d'une calandre de Dauphinoise, ou plus exactement d'un mélange des deux. Sans revenir sur le respect des lignes et des volumes déjà traité dans des analyses antérieures, attardons nous quelques instants de cet amalgame. La calandre est celle d'une Dauphinoise, témoin l'écusson au losange rouge en son milieu. Les roues au voile ajouré sont celles de la Juvaquatre, de même que la portière arrière dont l'articulation se trouve à droite. Les clignotants latéraux sont ceux de la Dauphinoise. Il convient de noter pour la petite histoire que pour l'instant la seule carrosserie avec la portière arrière de la Dauphinoise (poignée côté droit et charnières côté gauche) est l'œuvre de Norev pour un break de la collection la Poste mais qu'elle est marquée ... Juvaquatre 1946 ... comprend qui peut. Ceci dit l'ensemble reste malgré tout plaisant à regarder. L'intérieur est noir mais les surfaces vitrées permettent de voir la présence de l'arceau au sommet des sièges avant faisant fonction de poignée de maintien pour les passagers arrière. Le soubassement est détaillé au niveau des trains roulants. La miniature roule avec quelques difficultés. RENAULT Dauphinoise de 1955 (1) - Ixo - collection Chères voitures d'antan, n° 63
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