Entre la IS rivale de la Série 3 et la prestigieuse LS alternative à la Classe S, la GS de deuxième génération a mené une carrière discrète depuis sa commercialisation au début de 1998. L’apport d’une version V8 à mi-parcours (en 2001) pour soutenir le six cylindres en ligne a évidemment peu influé sur les ventes. La trentaine de GS écoulées annuellement en France représentait une goutte d’eau en comparaison des 20 000 unités/an vendues par les constructeurs de haut de gamme allemand au sein du segment H1. Il est vrai que l’Audi A6, la BMW Série 5 et la Mercedes Classe E réalisent un tel score grâce au diesel. Il représente 90 % des ventes pour ces trois teutonnes, type de motorisation totalement inconnu de l’ancienne GS. La nouvelle persévère. Sans proposition carburant au gazole, elle limite ses prétentions en termes de volume. Ultérieurement, une proposition hybride à l’instar du SUV RX 400h devra lui permettre de lutter presque à égalité avec les diesels de la concurrence. Et enfin de vraiment doper les ventes.
A court terme, la grande routière Lexux vise 200 immatriculations en 2006, chiffre modeste dans l’absolu, qui représente toutefois une sacrée progression par rapport à la précédente génération de GS. L’objectif semble d’autant plus ambitieux qu’il repose sur un réseau de distribution clairsemé, Lexus dispose en France de 23 concessionnaires exclusifs seulement, et ne dépassera pas 35 implantations en 2010.
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