Chez Caterham, on ne fait pas dans la demi-mesure et pas qu'au niveau des voitures : quand on les a appelés pour négocier un essai de la 485 R, ils ont jeté dans l'instant un de leurs mécanos dedans direction Paris via Douvre et le Shuttle, soit près de 450 km d'autoroute sous la pluie. Mécano qui, une fois arrivé devant les locaux de Caradisiac, a juste demandé quel était le plus proche métro pour la Gare du Nord afin de repartir vers son sud londonien.
Et là voilà donc dans notre parking, cette extraterrestre mécanique et ses faux airs d'ancienne sous sa robe orange et ses ailes en carbone, mais aussi son absence de pare-brise, de toit et de portes. Pas de confort superflu dans une Caterham, tout ce qui la compose n'a qu'un seul objectif : le plaisir automobile dans sa forme la plus pure. Le premier avantage d'une recette avec si peu d'ingrédients est le poids qui en découle : avec une demi-tonne sur la balance, une Caterham Seven n'a pas besoin d'une puissance folle pour avancer vigoureusement, la gamme démarre d'ailleurs avec la 165 dont les 80 ch sous le capot lui permettent tout de même d'expédier le 0 à 100 sous les 7s. À l'autre bout du spectre, la 485 R, la plus rapide des Seven homologuée en dehors de l'Angleterre avec un 0 à 100 km/h en 3,4 s et donc la seule que l'on pouvait décemment offrir à Soheil, est tout simplement trois fois plus puissante : son quatre cylindres 2,0 l d'origine Ford profondément remanié offre en effet 240 ch à 8 500 tr/min, le tout envoyé au train arrière chaussé en semi-slicks Avon CR500 via une boîte de vitesses mécanique à six rapports et carter sec et un différentiel à glissement limité. Entre les deux, en l'absence totale d'aide à la conduite (pas d'ABS, pas d'antipatinage, pas même de direction assistée) seul l'interface volant/siège est maître à bord : le conducteur. Ou plutôt le pilote.
Face à la 485 R, Soheil peine à cacher son enthousiasme. Il faut dire qu'il connaît bien ces petites anglaises et de quoi elles sont capables, puisqu'il a contribué il y a quelques années au développement des R300 participant au championnat français. La question n'est pas alors si la Caterham battra le record, mais surtout de combien... Le verdict.
« Très efficace, mais aussi très fun »
Caterham 485 R : à partir de 52 200 €
Où retrouver Soheil Ayari en 2014 ?
Comme chaque année, Soheil Ayari sera engagé sur plusieurs fronts. Ainsi, vous pourrez l'encourager en Championnat de France GT. Il court sur une Ferrari 458 GT3 du Team Duqueine Engineering.
Vous pourrez également l'applaudir aux 24 heures du Mans et en European Le Mans Series à bord d'une Ferrari 458 GT2 de l'équipe Team Sofrev ASP
REMERCIEMENTS
Nos plus vifs remerciements au circuit de la Ferté Gaucher qui une fois de plus nous a accueillis chaleureusement.
Le circuit de la Ferté Gaucher situé en Seine-et-Marne près de Paris vous propose de multiples animations dans un environnement privilégié, dont des stages de pilotage.
Tel : 01 64 65 92 12 .
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