Selon les résultats de leur étude trimestrielle, à la fin du premier trimestre, la hausse du prix des pièces de carrosserie était de 1,9 % (sur un an en glissement). Un résultat satisfaisant lorsque l'on sait qu'en 2012 l'augmentation moyenne avait été de 2,8 %, et surtout 4,3 % en 2011.
Comme promis, les constructeurs ont limité la hausse du prix des pièces de carrosserie, mais elles restent plus chères qu'à l'étranger
Sur le premier trimestre, la hausse est de 0,9 %, soit parfaitement en phase avec l'indice des prix à la consommation, et nettement en baisse par rapport à précédemment donc.
Il faut savoir que ces hausses à répétition, et sauvages avaient mené l'Autorité de la concurrence à mener une enquête sur le fonctionnement du marché de la pièce de carrosserie, et qu'elle s'était prononcée alors en faveur d'une libéralisation. Levée de bouclier du milieu, qui s'est alors engagé à modérer les hausses de prix.
On constate donc qu'ils se montrent bons élèves. Par exemple Citroën a augmenté ses prix de 0,6 % sur le trimestre et 1,5 % sur un an, Peugeot respectivement de 0,7 % et 1,5 % et Renault fait encore mieux avec seulement 0,4 % sur le premier trimestre et même 0,3 % seulement sur 12 mois !
Comme quoi quand on veut on peut et que la menace de libéraliser a été puissante. Preuve indirecte aussi que les constructeurs gagnent beaucoup avec les pièces de carrosserie et qu'ils ne veulent absolument pas perdre ce marché…
Terminons en rappelant que malgré tout, les pièces visibles de carrosserie restent en France plus chères que dans les pays où le marché est libéralisé, d'environ 30 %.
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