Depuis février 2005 en concessions, l’Outlander se décline avec une version Turbo qui est animée tout simplement par la motorisation de la Lancer Evo VIII. Que tout le monde se rassure, ce moteur ne développe pas une puissance de 265 ch (à 6 500 tr/min) comme sur la "sportive de l’année 2004" selon le magazine Echappement, mais 202 ch à 5 500 tr/min. Le bloc Turbo, 2 litres, 4 cylindres, 16 soupapes et 2ACT avec intercooler ECI-MULTI a été adapté à "l’esprit crossover". Son couple est de 303 Nm dès 3500 tr/min contre 355 pour celui de l’Evo VIII de série. Afin d’exploiter ce potentiel, le rapport final de boîte manuelle à 5 rapports a dû être augmenté (4,529 au lieu de 4,352 pour le 2.4 Mivec).
Le moteur de l’Outlander, silencieux au possible voire discret grâce à une bonne insonorisation, commence à démontrer ses qualités à partir de 3 000 tr/min, le retour de la Forester Turbo profitant de sa cylindrée pour être disponible plus tôt. En dessous, c’est plutôt "plat" voire même poussif mais presque normal pour un moteur essence. Une fois que les chevaux sont libérés, les performances ne peuvent qu’être au rendez-vous : 7 secondes 7 pour atteindre 100 km/h, vitesse maxi à 220 km/h (sur circuit, données constructeur). Et c’est le pompiste de la station essence qui est content ! La consommation d’essence est supérieure à celle estimée par le constructeur, proche selon lui, de celle du traditionnel 2.4 Mivec, soit 10,0 l/100 km en cycle combiné et 7,6 l en extra-urbain, 550 kilomètres d’autonomie lors d’un usage… courant. Trois litres de plus et 100 kilomètres de moins seraient plutôt la moyenne.
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