Gallardo et F430 sont les deux modèles d’entrée de gamme de chez Lamborghini et Ferrari. Modèles d’accès serait plutôt le terme à employer aux vues des prix affichés par ces deux coupés. Par conséquent, quand on nous a proposé de conduire une F430 dotée de la boîte F1 et une Gallardo Superleggera, nous n’avons pas boudé notre plaisir. Après une heure de TGV Est, nous arrivons à destination pour prendre en charge nos montures d’un jour.
Même si ce n’est pas la première fois que nous les voyons, il faut reconnaître que ces modèles font surgir un maximum d’émotions. Rien que leur découverte est un bonheur pour les yeux. Il faut dire que leurs robes font déjà toute la différence. Obligatoirement rouge pour la Ferrari et orange mêlé de gris anthracite ainsi que de carbone pour la Gallardo Superleggera. Difficile de faire son choix même si ma préférence va tout de même à la création de Sant’Agatha. Parfait mélange de lignes épurées et bestiales, la Gallardo Superleggera arrive grâce à l’ajout de nombreuses pièces en carbone (magnifique aileron !) et de teinte exclusive à se démarquer d’une Gallardo « traditionnelle ». Pour ce qui est de la F430, elle joue merveilleusement son rôle de « petite Ferrari » en reprenant les canons esthétiques de la marque tout en les saupoudrant d’éléments empruntés à certaines de ses grandes sœurs comme les feux identiques à l’Enzo.
S’installer dans l’habitacle est également tout un rite. Il faut tout d’abord bien prendre conscience de la hauteur réduite de la voiture. Ensuite, trouver une position de conduite idéale est aisée mais ne pensez pas bénéficier de réglages électriques car ici tout se fait à la main. A l’ancienne. Calé dans les magnifiques sièges baquets, on prend 5 minutes pour admirer le chef d’œuvre. Sur la Ferrari, ce qui frappe, c'est avant tout le compte tours jaune ainsi que le Manettito qui trône sur la partie droite du volant. La planche de bord est assez épurée avec du carbone à profusion. La finition et l’ergonomie sont bonnes sans être toutefois exceptionnelles.
Changement d’ambiance à bord de la Lamborghini. Comme nous avions pu le constater lors de notre précédent essai, l’habitacle de la Gallardo fait la part belle à l’alcantara. Ici la teinte noire, lui donne un côté ténébreux que seules les surpiqûres orange des sièges troublent. Pour dénicher la fausse note, il suffit de porter votre regard vers les commandes de climatisation pour remarquer un bloc similaire à celui de la plupart des modèles Audi. Regrettable. Enfin, dernier petit détail, ne cherchez pas de poignée. Pour fermer ou ouvrir la porte, il faut tirer sur une lamelle de cuir. Ambiance course jusqu’au bout.
Une fois prêt, on introduit la clé dans le démarreur et on la tourne afin de profiter enfin de la douce mélodie du V8 de Maranello et du V10. A ce petit jeu, on est frappé par le traitement différent entre les deux marques : une jolie petite clé rouge pour Ferrari tandis que Lamborghini en offre une semblable à celle des Audi. Seul le logo diffère. On aurait aimé un soin plus spécifique de la part de la firme au taureau. Mis à part cette petite critique, rien à redire concernant les deux sonorités qui restent tout simplement envoûtantes. Toutefois, pour un usage quotidien et répété, nous vous conseillons plus le V10. Le V8 de la Ferrari se fait particulièrement entendre dans l’habitacle. Très agréable sur courte distance mais plus fatiguant sur une longue distance.
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