Comme on peut s’en douter, conduire une Ferrari et une Lamborghini nécessite un minimum d’attention.
Ainsi, la Gallardo avec ses 4 roues motrices rend sa prise en main plus facile même si la puissance est présente dès la simple pression sur la pédale d’accélérateur. La Ferrari n’est pas à mettre entre toutes les mains. Extrêmement plus vive, elle demande une attention de toutes les minutes. Ainsi, nous avons fait l’expérience d’un travers à la sortie d’un rond point à tout juste 50 km/h, c’est pour dire.
Malgré une puissance supérieure pour la Gallardo (540 ch contre 490 ch) les performances restent particulièrement proches avec une vitesse de pointe de 315 km/h et un à 0 à 100 km/h abattu en 4 secondes pour la Ferrari contre 3.8 s pour la Gallardo. Nos deux modèles d’essai étaient pourvus d’une boîte séquentielle avec palettes au volant. Quelle que soit votre préférence, nous vous conseillons vivement de ne pas opter pour le mode automatique puisque celui-ci vous gratifiera de nombreux à-coups lors des changements de rapports. La configuration Sport permet d’atténuer cette faiblesse mais le Top reste tout de même l’usage des palettes qui tombent pour une fois parfaitement entre les mains.
La Superleggera est plus puissante de 10 ch que la Gallardo normale grâce à une modification de la gestion électronique et ainsi plus puissante que la Ferrari F430 qui développe 490 ch, elle demeure parfaitement civilisée. Ce côté policé ne signifie pas pour autant que la Lamborghini ne possède pas de réelles aptitudes en conduite sportive. Il faut dire que la présence d’un fond plat et d’un aileron renforce considérablement l’appui et par conséquent l’efficacité qui nous avait déjà frappé lors de notre premier essai de la Gallardo. Si cette dernière se veut particulièrement sûre, on lui reprochera tout de même ce coté trop facile qui séduira les débutants mais décevra ceux qui recherchent un véhicule pointu ainsi que des réactions nettement moins vives que certaines autres GT.
Dans ces deux domaines, la F430 en donne pour son argent. Il faut dire que la transmission des 490 ch aux seules roues arrière procure son lot de sensations. Même si les habitués de la marque vous certifieront que la F430 est très facile à conduire, dans la pratique, celle-ci demande une attention de tous les instants. Ainsi, chaque excès de confiance se traduira très rapidement par des travers qui demanderont maîtrise et sang froid. Les puristes apprécieront, les néophytes moins. Après une prise en mains délicate comme vous l’avez compris, la F430 révèle tout son charme avec une grande agilité et un moteur plus prompt à réagir malgré le fait que celle-ci soit plus lourde de près de 100 kg. On est emballé aussi par son coté joueur qui tranche avec la rigidité de la Gallardo.
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