Mais comment ce diable de Segway fonctionne-t-il ? Si, à la conduite, la simplicité de l’engin étonne, sa mise au point est digne des perfectionnements les plus raffinés. Destiné à arpenter les trottoirs, ce concentré de haute technologie, qui ne pèse que 38 kilos et peut en embarquer jusqu’à 145, répond à toutes les contraintes d’un usage urbain intelligent. Il se recharge sur n’importe quelle prise de courant, peut se plier pour rentrer dans un coffre et se faufile aisément dans la foule grâce à un gabarit large comme un homme. Comble du chic, ses pneus basse pression fabriqués par Michelin lui permettent aussi de circuler sur une moquette, et accidentellement sur des pieds, sans rien abîmer.
Comme construit autour de l’homme qu’il transporte, il offre une désarmante facilité de conduite qui cache une technologie de pointe sous la plate-forme. Pour préserver l’intégrité de son passager, le Segway renferme cinq gyroscopes et deux capteurs qui agissent comme une oreille interne en maintenant une assiette constante. Quels que soient vos mouvements ou l’espace sur lequel vous évoluez, vous resterez toujours droit comme un I. La motorisation est assurée par deux moteurs électriques de 2 ch qui peuvent agir individuellement.Comme bon nombre d’engins motorisés, le Segway se démarre à la clé. En fonction de votre niveau ou de vos besoins, il dispose même de trois clés qui permettent de faire varier les vitesses de 6 à 20 km/h en passant par 12 km/h. Par contrecoup, son autonomie varie donc en fonction de votre conduite (entre 17 et 28 km). Conçu pour des distances comprises entre 500 m et 10 km, l’Human Transporter comblera les citadins pressés et branchés : moins de six heures pour recharger complètement ses batteries NiMH.
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