En 1911, huit ans après sa naissance aux Etats-Unis, Ford s’implante en Grande- Bretagne. Aujourd’hui, près d’une trentaine de sites de production portent le sigle Ford en Europe.
La saga Ford Europe
En 1911, huit ans après sa naissance aux États-Unis, Ford s'implante en Grande-Bretagne, tandis que des chaînes de montage de la légendaire de Ford T poussent un peu partout en Europe. Toutefois, seule la filiale allemande, créée pourtant tardivement, en 1926, prendra peu à peu un véritable essor industriel, comme d'ailleurs sa cousine britannique. Partageant pendant de longues années des mécaniques communes et assurant le montage de modèles américains à moteur V8, les deux filiales vont se doter d’une certaine autonomie au début des années soixante.
Pendant près d’une décennie, les Ford anglaises et allemandes n'auront donc pratiquement plus rien en commun : des moteurs V4 et des tractions avant pour les “teutonnes” ; des mécaniques à 4 cylindres plutôt toniques et de classiques transmissions aux roues arrière pour les “ladies”.
Lorsqu’en 1967, Ford USA décide de lancer l’Escort, le premier modèle à vocation véritablement internationale, la marque choisit aussi de regrouper ses filiales anglaise et allemande au sein d’une nouvelle entité : Ford Europe. Plus dynamique, plus prospère et fonctionnant dans la “paix sociale”, la filiale allemande assurera ensuite le leadership sur le plan européen. Aujourd’hui, près d’une trentaine de sites de production, en Europe, portent le sigle Ford (Allemagne, Grande-Bretagne, France, Espagne, Portugal, Belgique, etc.).
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