Alors que l’automobile personnelle se développe peu à peu au début du 20e siècle dans les classes aisées, les femmes ne sont que 3% à conduire en 1925. Un petit pourcentage pour celles que l’on surnomme les « Elégantes » durant les années folles.
Un quart de siècle plus tard, les femmes prennent goût à la conduite : en 1960, 26% des femmes prennent désormais la route librement.
Le 20e siècle a bel et bien été le témoin de l’émancipation de la femme, puisqu’en 1996, deux femmes sur trois ont leur permis de conduire.
De la conductrice passive à la consommatrice
Aujourd’hui, les femmes ne sont pas uniquement des conductrices. Ce sont aussi des acheteuses. Si 65% des acheteurs d’automobile sont des hommes, force est de constater que la tendance s’équilibre.
Prenons les chiffres à l’envers : 1/3 des acheteurs sont des femmes, pleinement décisionnaires dans leur choix. Et lorsqu’elles viennent en concession avec leur compagnon, l’avis de Madame compte pour 60 à 70 % ! A l’échelle mondiale, cela signifie que plus de 50 millions de véhicules sont vendus grâce au consentement féminin.
Ainsi la voiture n’est-elle plus uniquement un objet de fantasme et de virilité. Et cela, les constructeurs l’ont parfaitement compris.
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