La Citroën C5 accuse sévèrement le poids des ans et on sent clairement l'essoufflement (depuis un moment d'ailleurs) pour un modèle dont l'existence dans le catalogue de Citroën est plus jamais remise en cause, notamment depuis la dernière sortie médiatique de Carlos Tavares. Le numéro un de PSA Peugeot Citroën déclarait en effet être parfaitement conscient des soucis rencontrés par Citroën (difficultés avec le C4 Cactus, séparation avec DS pour l'instant peu fructueuse). L'homme reconnaît qu'il reste beaucoup à faire et si les autos « inutiles » vont disparaître chez Peugeot, comme le RCZ, chez Citroën, c'est la C5 qui serait sur la sellette.


La berline est sur un segment en forte perte de vitesse en Europe, puisque si l'on omet le premium, il est clair que les grandes berlines se font voler la vedette depuis des mois par les SUV. La vieillissante C5 est sur un siège éjectable et elle pourrait bien ne pas être remplacée du tout. Carlos Tavares admet lui-même que Citroën « peut et doit faire mieux ». Que cela signifie-t-il ? Il faudra probablement se montrer (très) patient pour le savoir.