L’histoire de François Perlot est, malheureusement, semblable à celle de nombreuses victimes d’accidents de la route, mais la suite est, en revanche, totalement inédite, avec une plainte contre Lionel Jospin, Jean-Claude Gayssot, mais également contre des constructeurs automobiles.
La vie de M. Perlot a basculé le 8 septembre 2000 sur l’A31 entre Metz et Thionville. Accompagné de sa femme, sa fille, son père, sa mère et une amie, il se rend à un mariage à bord de son Renault Espace quand survient un ralentissement dû à un rétrécissement de la chaussée occasionné par des travaux. Voyant ce bouchon, il actionne les feux de détresse pour signaler le danger aux automobilistes qui le suivent. Arrive ensuite une Renault 21 dont le conducteur constate que le poids lourd de marque Volvo qui le suit, roule beaucoup trop vite pour s’arrêter. Il décide de télescoper la glissière de sécurité, évitant ainsi d’être heurté par le camion. Ce dernier percute l’Espace à 80 km/h. Sous l’impact, quatre des six occupants sont éjectés et tués sur le coup. M. Perlot et sa mère sont gravement blessés et celle-ci est décédée un an plus tard.
Deux jours après ce drame, l’Est Républicain, le journal local, publie un article dans lequel Jean-Marc Baggio, l’inventeur d’un système d’alerte baptisé " Vigilant" affirme que l’accident aurait pu être évité si les véhicules en question avaient été équipés de son dispositif.
Une fois rétabli et prenant connaissance de cette nouvelle, François Perlot contacte Jean-Marc Baggio qui lui explique les raisons du non-développement de son système.
Ayant toutes les informations en main, il décide de se retourner contre le précédent gouvernement en portant plainte contre l’ancien Premier Ministre Lionel Jospin et son ex-ministre des Transports Jean-Claude Gayssot, pour avoir volontairement négligé "Vigilant".
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