Alors que de nombreux concurrents sont animés par des 6 cylindres, Opel a opté pour une motorisation plus modeste avec un simple 4 cylindres.
Sous le capot, siège le 2.0 T de 264 ch qui équipait jusqu’alors l’Astra OPC. L’Opel GT reprend donc un moteur bien connu. Pas d’originalité mais une motorisation éprouvée. Malgré son âge, ce bloc se montre plutôt convaincant. Ne cherchez tout de même pas l’explosivité du Speedster ou l’exclusivité de la S2000, le GT joue la carte de la polyvalence avec un moteur relativement plein à tous les régimes grâce à son couple de 353 Nm présent sur une large plage comprise entre 2 500 et 5 000 tr/min. La courbe de montée en régime est même un peu trop brutale pour le train arrière qui a toutes les peines du monde à garder de la motricité. Conséquences : des patinages répétés de l’arrière même sur le sec. Les amateurs de runs seront ravis mais prudence sur le mouillé. Malgré cet handicap, l’Opel GT distille, après une petite période d’accoutumance, un net plaisir. Enchaîner rapidement les courbes est du pur bonheur en raison d’une très bonne répartition des masses (51 % à l'avant, 49 % à l'arrière), des suspensions à doubles triangles et d’un différentiel à glissement limité.
En comparaison, une Honda S2000 est plus joueuse. Question efficacité, l’Opel GT est encore loin de ses adversaires : l’Audi TT roadster ou le BMW Z4. Comme toute voiture moderne, l’Opel GT bénéficie de tout l’appareillage électronique nécessaire à la sécurité. Si parfois, l’intervention de l’ESP est une bonne chose, c’est plutôt le contraire sur le GT car il n’arrête pas de se déclencher comme en atteste l’allumage de la diode sur le tableau de bord. Heureusement, il est possible de couper toute assistance. Deux stades sont proposés : le premier supprime le contrôle de traction tandis que le second enlève le contrôle de trajectoire. Rien de rédhibitoire pour autant car le GT reste encore parfaitement maîtrisable même si une plus grande attention est conseillée.
Les performances sont de tout premier plan avec une vitesse de pointe de 228 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 5,7 secondes. On regrettera tout de même que la boîte de vitesses ne propose pas 6 rapports car le 5e rapport est particulièrement long, ce qui grève la vitesse maximale. On pestera, en revanche, contre la prise de poids. Par rapport au Speedster c’est 400 kg de plus. Tout simplement énorme. Cela a bien sûr des conséquences face au chrono. Malgré ses 64 ch supplémentaires, l’Opel GT est moins rapide. Il cède 0,8 s au 0 à 100 km et 15 km/h en vitesse maximale.
dem face à une Honda S2000 plus performante (240 km/h), une Audi TT (240 km/h) pourtant moins puissante ou une BMW Z4 (240 km/h) . L’Opel GT prend sa revanche avec un meilleur 0 à 100 km/h.
En consommation, même si Opel annonce une moyenne mixte de 9,2 l/100 km ; autant dire que cela nous paraît plus qu’optimiste. Durant notre essai, nous avons enregistré une moyenne supérieure à 12 litres atteignant même parfois 15 litres.
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