Ressuscité d'entre les morts, le Scirocco bénéficie pour sa seconde vie d’une bonne cote d’amour. Son design radical, agressif au possible et qui rappelle son aïeul, est l’un de ses principaux atouts. D’autant plus que la concurrence sur le segment est très faible. Mais aujourd’hui, un trublion vient contrarier le Scirocco. Alors que l’on aurait plutôt regardé du côté français ou italien, c’est en Corée qu’est né ce perturbateur. Son nom : Veloster, sa marque : Hyundai…

Un concept unique

Hyundai Veloster - Volkswagen Scirocco : que de la gueule ?
Hyundai Veloster - Volkswagen Scirocco : que de la gueule ?

Le Veloster, côté pile ou face.

Sans vouloir être trop cassant, le Scirocco est un coupé traditionnel, rien de révolutionnaire. On retrouve ainsi les caractéristiques de cette catégorie avec un capot plongeant, des ailes arrière élargies, une hauteur de caisse et une surface vitrée réduites. Le Veloster est avant tout un concept qui est jusqu’à aujourd’hui inédit : un coupé trois portes. Pour faire simple, on peut dire que Hyundai a assemblé le côté d’une berline à celui d’un coupé. Au final, cela donne un modèle singulier. Le look est indéniablement moins sportif que le Scirocco mais n’est pas dénué de charme.  Malgré une conception radicalement différente, les mensurations sont très proches avec une longueur de 4,22 m, une largeur de 1,79 m et une hauteur de 1,40 m pour le Veloster contre 4,26 ;  1, 81 et 1,40 m. Nos deux concurrents se marquent donc à la culotte.

Et la vie quotidienne dans tout cela ?

Hyundai Veloster - Volkswagen Scirocco : que de la gueule ?

Quand on achète un coupé, on est conscient qu’il faudra faire des sacrifices sur les aspects pratiques et c’est le cas aujourd’hui en particulier pour le Scirocco. Prendre place à l’arrière demande une grande souplesse et une fois assis, il ne faudra pas être claustrophobe car la luminosité est plus que limitée et les vitres arrière sont fixes. En revanche, bonne surprise concernant l’habitabilité puisque les deux passagers ne seront pas serrés et le confort est au rendez-vous avec de très bons sièges. Moins de contraintes pour le conducteur, qui profite d’une planche de bord dans la plus pure tradition de Volkswagen avec des matériaux de qualité, une présentation soignée mais il faudra composer avec une rétrovision catastrophique en raison des imposants appuie-tête qui masquent totalement la visibilité.

Hyundai Veloster - Volkswagen Scirocco : que de la gueule ?

Le Veloster se veut moins extrême et c’est la porte arrière uniquement sur le côté droit qui change tout. Pas besoin de jouer le contorsionniste pour s’assoir à l’arrière ! Les deux passagers disposeront d’une habitabilité correcte même si la garde au toit est plus restreinte que dans le Scirocco. L’autre point fort est la luminosité de l’habitacle due au toit ouvrant et au grand hayon. La différence avec le Scirocco est énorme. Le conducteur a face à lui une planche de bord plaisante avec toutefois des plastiques de moins bonne qualité que ceux employés sur le coupé VW. Il est toutefois impossible de ne pas faire le parallèle entre les deux modèles puisque certains éléments comme les poignées de portes ou de maintien situées sur la console centrale sont identiques. Y aurait-il de la copie dans l’air ?

Hyundai Veloster - Volkswagen Scirocco : que de la gueule ?
Hyundai Veloster - Volkswagen Scirocco : que de la gueule ?


Egalité également concernant le volume de coffre de chaque modèle qui oscille entre 300 et 1 000 litres. Une capacité satisfaisante mais qui est pénalisée par l’importance de la marche du coffre.