Heureusement, le ridicule ne tue pas. Sinon, il y aurait pas mal de postes vacants à la Fia. Rappelons, de nouveau, les faits. Au début de cette première semaine aoûtienne, Charlie Whiting déclare, au sujet du désormais fameux « mass-damper », que la procédure d'appel fédéral en cours contre ses propres commissaires d'Hockenheim, qui jugera définitivement de la légalité ou non du dispositif, n'influera en rien les résultats acquis avec ce moyen, durant la période nécessaire à son étude.
Nantis de cette assurance ainsi donnée, Renault remonte son amortisseur sur sa monoplace et aborde la Grand Prix de Hongrie avec un moral plus élevé que celui en vigueur au départ du circuit d'Hockenheim.
Seulement voilà, lors des vérifications techniques, les commissaires hongrois déclarent illégaux les « mass-damper » relevés sur les Toro Rosso, cette décision recevant l'écho favorable du même Charlie Whiting qui confirme sa certitude quant à l'illégalité du procédé.
Un pas en avant, deux pas en arrière, voilà le tempo de la cacophonie de la fédération. Du coup, et alors que l'appel ne sera officiellement jugé que le vingt deux août prochain, Renault enlève de nouveau son amortisseur et s'en privera encore sur l'exigeant tracé hongrois.
On appréciera au passage l'idée que se fait la Fia sur le concept d'une justice équitable. Vu l'ambiance, on ne doute plus de la décision du vingt deux août. Par ailleurs, ce ne sont plus des recommandations ou des décisions objectives qui alimentent la jurisprudence fédérale. Mais bien des oukases pris au grès de l'humeur et des circonstances.
Car une question lancinante demeure. Comment en est on subitement arrivé là à propos d'un système qui ne gênait personne depuis son apparition en 2005 ?
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