Les voitures électriques plaisent au ministère de L'Industrie. Un comportement écologique que Nicolas Hulot ne devrait pas manquer de saluer. Reste maintenant a trouver un constructeur. Et ce n'est pas gagné...
« Ce véhicule existe sous forme de prototype chez Dassault et chez Bolloré, mais aucun constructeur n'accepte de le lancer », regrette François Loos, le ministre de l'Industrie. Selon lui, « ce n'est pas l'argent qui manque, ce sont les projets. » Avec 500 millions d'euros destinés aux pôles de compétitivité, le gouvernement lui offre effectivement de belles perspectives de financement. D'autant que la demande est belle et bien réelle puisque La Poste pourrait commander 10 000 voitures électriques. Une option aussi envisagée par EDF. Mais de telles commandes incluent quelques exigences et les clients souhaitent des garantis sur l'autonomie du véhicule et sur la longévité des batteries.
L'activité du véhicule électrique est prise au sérieux par le gouvernement. En témoigne, le pôle de compétitivité Véhicule du Futur qui, à Mulhouse, englobe 90 000 emplois, 6000 chercheurs et 450 entreprises. Et les résultats sont là : 27 projets autour du véhicule propre ont déjà été proposés. Pour autant, ni Renault ni PSA Peugeot Citroën ne souhaitent relever le défi, préférant attendre la concrétisation du marché.
Défenseurs de l'environnement restez optimistes ! En effet, un projet intitulé « Boucle d'air » s'avère prometteur avec un traitement des gaz des moteurs thermiques et électriques. Mieux encore, une voiture avec un moteur hybride devrait être produite d'ici 2010 en Alsace ou en Franche-Comté.
Patience M. Loos, le jour viendra où les constructeurs s'arracheront le marché du véhicule électrique. Et le moment venu, vous pourrez vous féliciter de votre politique visionnaire...
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