Essai - Ford C-Max restylé : bienvenue dans la famille !

En 2003, sortait le Focus C-Max, le premier monospace compact de Ford.

Très rapidement, il a réussi à se faire une place sur le marché français. Même s'il n’a jamais inquiété les Renault Scénic et autres Citroën Xsara Picasso, archi dominateurs sur notre marché, il s’est vite imposé comme la référence en matière de dynamisme mais aussi comme le premier monospace importé devant le Touran.

Toutefois, la situation s’est inversée au début du mois de mars puisque le Touran fraîchement restylé a repris la tête des importations. Ford se devait de réagir, c’est désormais chose faite.

Ne l’appelez plus Focus C-Max mais C-Max

Le restyling est l’occasion pour le C-Max de reprendre des éléments du Kinetic Design(dans le jargon de la marque : « créer une impression de mouvement même voiture à l’arrêt ») mis en avant par Ford depuis le Salon de Francfort 2005 et instauré sur les S-Max, Galaxy et tout dernièrement sur la Mondeo.

La transformation par rapport à la précédente génération est assez radicale et lui sied plutôt bien.

Ainsi, toute la face avant est nouvelle et plus dynamique avec notamment une calandre plus petite mais surtout un bouclier plus massif en forme de trapèze. Les projecteurs sont plus fins et effilés tandis que les antibrouillards ressemblent à s’y méprendre à des prises d’air. A l’arrière, évolution plus discrète avec des feux à diodes.

Toutes ces adaptations rapprochent le C-Max de son grand frère, le S-Max et Ford annonce par la même la création d’une famille « Max » qui devrait prochainement s’élargir. Preuve de ce parti pris, le logo qui ressemble désormais à celui du S-Max.

Dans l’habitacle, quelques nouveautés aussi mais moins flagrantes. Il s’agit notamment du frein à main en Z, des intérieurs de porte façon C-Max, du système audio Sony, du nouveau combiné à fond rouge ou de l’écran de l’ordinateur de bord inédit. RAS au niveau de la finition. Les assemblages sont dans la bonne moyenne mais on n’en dira pas de même de la qualité des plaquages imitation bois ou alu qui sont de piètre qualité. Ils se rayent ainsi au moindre frottement de l’ongle. Dommage car la présentation générale est plutôt l’un des éléments forts du C-Max.