2. Et l'agrément ?

Comme expliqué précédemment, ce restylage est l’occasion de présenter une motorisation moins gargantuesque. Audi a décidé d’introduire le 3.0 TDI dans une version Clean Diesel. Pas étonnant sachant qu’il représente 80% des ventes.

Le V6 TDI common rail embarque un système de dépollution particulièrement évolué à base d’urée : « AdBlue ». Grâce à cet additif les émissions de Nox sont considérablement réduites (-90% par rapport au 3.0 TDI « classique »). Le CO2 baisse également de 5g pour atteindre les 234g CO2/km. Soit 1600 € de malus. Ceci grâce au système de récupération d’énergie au freinage qui sollicite moins l’alternateur. Avec ce moteur clean, le Q7 devient aussi moins glouton que le 3.0 TDI classique : 8,9l/100 km annoncés par Audi et un peu moins de 10 litres/100 km relevés par nos soins, sur notre parcours aux abords de Munich. Pour un moteur de 240 ch et pas loin de 2240 kg. Le résultat est satisfaisant.

A l’usage, les améliorations écologiques apportées au 3.0 TDI ne diminuent pas l’agrément. Le répondant est toujours au rendez-vous (550 Nm) et le bloc travaille avec un raffinement et une grande tranquillité. La sonorité reste flatteuse pour un TDI. Marié à une boîte Tiptronic 6, il propulse les 2 200 kg du Q7 sans avoir trop l’impression de souffrir. Les performances sont plutôt correctes vu le gabarit avec une vitesse de pointe pouvant atteindre 234 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 8,5 secondes. Mais la grande satisfaction de ce 3.0 TDI « Clean Diesel » se situe face à la pompe. Moins de 10 l/100 km en moyenne.

La motorisation 3.0 TDI « Clean Diesel » qui comprend filtre à particules, et système Adblue est facturée à partir de 56 750 €. Soit 2000 € supplémentaires par rapport au 3.0 TDI classique.

En ce qui concerne le comportement, le Q7 reste inchangé avec une direction franche et précise. On ne ressent jamais la lourdeur du véhicule. Et la suspension pneumatique (en option) permet à la fois de virer à plat en mode dynamique et de se sortir du pétrin en mode Offroad.