Essai vidéo - Skoda Octavia Combi RS : top fuel !

Quand un constructeur lance un modèle, il aime pouvoir résumer celui-ci en quelques mots, en un gimmick qui marque instantanément les esprits. Pour la voiture qui nous intéresse aujourd’hui, Skoda n’a pas eu à chercher bien loin : « The fastest Octavia ever » (« l’Octavia la plus rapide jamais créée », donc) clame la marque tchèque, qui a invité les médias internationaux - Caradisiac étant le seul présent parmi les français - à découvrir la petite dernière dans le prestigieux cadre du Goodwood Festival of Speed, dans le sud de l’Angleterre. Précisons toutefois que ce slogan concerne la seule version essence qui, équipée du même bloc essence 2.0 turbo 220 ch que la Golf GTI, accroche les 248 km/h et passe de 0 à 100 km/h en 6,8 secondes. Une valeur des plus honorables même si, chez nous, c’est la version diesel qui devrait encore attirer 8 clients sur 10.

Sous le capot, on retrouve l’excellent 2.0 TDI 184 ch qui, accouplé à une boîte manuelle à 6 rapports en série (boîte auto à double embrayage DSG 6 en option à 1 500 €), permet à cette Octavia d’accélérer de 0 à 100 en 8,2 secondes et d’atteindre 230 km/h. Grâce au système stop&start et à la récupération d’énergie au freinage, celui-ci affiche des émissions de CO2 particulièrement basses, de l’ordre de 119 g/km, ce qui lui permet de s’affranchir du malus écolo. Voici pour les chiffres, incontournables dès que l’on parle d’une voiture à vocation sportive.

Pour autant, l’Octavia RS cultive une sobriété de bon aloi dans sa présentation. Elle se distingue de la version normale grâce à son bouclier avant spécifique, au style voulu plus tranchant, que surplombent des feux avant bi-xénon. Une calandre teintée noire est disponible en option (60 €, avec coques de rétroviseurs assorties), et lui confère une pointe d’agressivité supplémentaire. De même, les roues de 17 pouces d’origine pourront être avantageusement remplacées par celles de 18 pouces proposées contre un supplément de 250 €, voire par les modèles de 19 pouces figurant au catalogue des accessoires. A l’arrière, un aileron apparaît sur le couvercle de coffre de la berline, tandis qu’il prolonge la ligne de pavillon sur le break. Surtout, la RS est la seule Octavia dont les sorties d’échappement (un simple habillage, en réalité), de forme trapézoïdales, sont apparentes. Dans l’habitacle, le changement le plus spectaculaire concerne les sièges avant sport avec appuie-tête intégré au dossier, ce qui ne facilite pas la vision des passagers installés à l’arrière. Ceux-ci disposent par contre d’un très confortable espace aux jambes, l’empattement ayant été rallongé de 10,2 cm par rapport à l’Octavia 2.

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